Horace McCoy est un scénariste et un écrivain américain de romans noirs. McCoy est né à Pegram, au Tennessee, de parents pauvres. Il commence à travailler à douze ans comme vendeur de journaux. À 16 ans, il quitte définitivement son école de Nashville et occupe différents emplois : mécanicien, vendeur itinérant, chauffeur de taxi. En 1917, il s’engage dans l’armée, devient bombardier et observateur aérien et atterrit en France en 1918. Au cours d’une mission, il parvient à ramener son bombardier dont le pilote avait été tué. Il obtient la Croix de Guerre en août 1918, pour héroïsme, de la part du gouvernement français. Démobilisé, il devient journaliste sportif de 1919 à 1930 à Dallas. Il commence à écrire, et publie ses premières nouvelles dans les magazines de pulps à la fin des années 1920, dans un style vif et concis, inspiré d’Ernest Hemingway. En 1929, la Grande Dépression lui fait perdre son emploi et il se retrouve alors tour à tour ouvrier saisonnier, serveur, garde du corps. En 1931, il arrive à Hollywood où il obtient d’abord quelques petits rôles avant de passer à l’écriture de scénarios (une quarantaine au total, dont Le Parfum de la femme traquée de Louis King en 1939, Gentleman Jim de Raoul Walsh en 1942, Le Fauve en liberté de Gordon Douglas en 1950, Le Cran d'arrêt de William Dieterle et Les Indomptables de Nicholas Ray en 1952). En 1935 est publié son premier roman noir, On achève bien les chevaux, traduit en français après la guerre par Marcel Duhamel. L’année suivante, il termine Un linceul n'a pas de poches. Mais il ne trouve aucun éditeur, excepté en Angleterre en 1937. En France, le Linceul est publié en 1946 par la Série noire qui vient de naitre (no 4). Il est alors comparé à Steinbeck et à Hemingway. Les États-Unis publient le Linceul en 1948 dans une version remaniée. En effet, McCoy n'épargne pas le rêve américain auquel tant d'Américains sont attachés, ainsi qu'Hollywood, véritable usine à rêve. Il apparait comme sulfureux dans une société attachée à ces valeurs. Ses romans suivants suivront l'esprit de ses premiers romans. Il meurt en décembre 1955, à l'âge de 58 ans, d’une attaque cardiaque à Beverly Hills, dans l’indifférence générale.
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Horace McCoy est un scénariste et un écrivain américain de romans noirs. McCoy est né à Pegram, au Tennessee, de parents pauvres. Il commence à travailler à douze ans comme vendeur de journaux. À 16 ans, il quitte définitivement son école de Nashville et occupe différents emplois : mécanicien, vendeur itinérant, chauffeur de taxi. En 1917, il s’engage dans l’armée, devient bombardier et observateur aérien et atterrit en France en 1918. Au cours d’une mission, il parvient à ramener son bombardier dont le pilote avait été tué. Il obtient la Croix de Guerre en août 1918, pour héroïsme, de la part du gouvernement français. Démobilisé, il devient journaliste sportif de 1919 à 1930 à Dallas. Il commence à écrire, et publie ses premières nouvelles dans les magazines de pulps à la fin des années 1920, dans un style vif et concis, inspiré d’Ernest Hemingway. En 1929, la Grande Dépression lui fait perdre son emploi et il se retrouve alors tour à tour ouvrier saisonnier, serveur, garde du corps. En 1931, il arrive à Hollywood où il obtient d’abord quelques petits rôles avant de passer à l’écriture de scénarios (une quarantaine au total, dont Le Parfum de la femme traquée de Louis King en 1939, Gentleman Jim de Raoul Walsh en 1942, Le Fauve en liberté de Gordon Douglas en 1950, Le Cran d'arrêt de William Dieterle et Les Indomptables de Nicholas Ray en 1952). En 1935 est publié son premier roman noir, On achève bien les chevaux, traduit en français après la guerre par Marcel Duhamel. L’année suivante, il termine Un linceul n'a pas de poches. Mais il ne trouve aucun éditeur, excepté en Angleterre en 1937. En France, le Linceul est publié en 1946 par la Série noire qui vient de naitre (no 4). Il est alors comparé à Steinbeck et à Hemingway. Les États-Unis publient le Linceul en 1948 dans une version remaniée. En effet, McCoy n'épargne pas le rêve américain auquel tant d'Américains sont attachés, ainsi qu'Hollywood, véritable usine à rêve. Il apparait comme sulfureux dans une société […]