Originaire de Corrèze, Hervé Breuil, déjà capricieux et contrariant in utero, a l’outrecuidance de naître à Limoges en 1977. Alors que le punk est en pleine effervescence à cette époque, sa maman lui interdit l’iroquoise, préférant le munir de pinceaux, crayons et autres feuilles. Des outils qu’il ne quittera dès lors plus jamais. Effectuant une scolarité pour le moins normale, il commence à éprouver sa valeur artistique en s’inscrivant, à 11 ans, à l’académie des beaux-arts de la ville de Brive La Gaillarde, alors véritable petite institution menée par Jacques Chevalier. Il y apprendra la rigueur du travail, le dessin classique et la peinture. Bachelier en 1995 au lycée d’Arsonval, il démarre sa période universitaire à l’école nationale des arts décoratifs (ENAD, actuelle ENSA). Limougeaud durant trois ans, il reçoit en 1999 un premier diplôme, le bien nommé DNAP : Diplôme National des Arts Plastiques. Lassé d’un art contemporain souvent abscons et prétentieux, Il bondit dès l’année suivante à l’école nationale des Beaux-Arts de la ville de Bourges, pour mieux ricocher un plus tard en faculté d’Arts Plastiques à Bordeaux 3. Obtenant sa licence en 2001, il se dirige naturellement vers l’enseignement dans l’espoir de nourrir, par son savoir, les jeunes têtes blondes avides de culture artistique. Mais, foncièrement passionné par les illustrés et autres bandes dessinées, il bouscule un destin tout tracé pour convoler en juste noce avec vignettes et phylactères. Entouré de camarades aux motivations similaires, il mature son style, se découvre un modeste et inédit talent pour l’écriture, avant que d’association, la petite équipe se déclare professionnelle à travers l’existence de MAKMA. Le studio de création n’a fait que croître depuis, et est désormais reconnu et loué par la profession pour la qualité de ses services. Revenu en Corrèze en 2008, Hervé Breuil, en plus de sa carrière de bédéaste, prodigue depuis son amour pour l’art séquentiel au sein du centre socio culturel Jacques Cartier. Il y anime un atelier BD apprécié, entre exigence et soupçon d’espièglerie. Parmi les réalisations notables d’Hervé Breuil, signalons un atelier de sensibilisation au respect par le dessin au Collège Jean Moulin à Brive La Gaillarde, des fiches informatives illustrées pour le service d’Oncologie de l’hôpital de Brive, une charte des transports urbains, en collaboration avec le centre Jacques Cartier, des dessins d’humour pour le journal des quartiers de la ville de Brive, des illustrations du personnage Spawn pour les éditions Delcourt, une campagne publicitaire pour la FNAC en Suisse.
Originaire de Corrèze, Hervé Breuil, déjà capricieux et contrariant in utero, a l’outrecuidance de naître à Limoges en 1977. Alors que le punk est en pleine effervescence à cette époque, sa maman lui interdit l’iroquoise, préférant le munir de pinceaux, crayons et autres feuilles. Des outils qu’il ne quittera dès lors plus jamais. Effectuant une scolarité pour le moins normale, il commence à éprouver sa valeur artistique en s’inscrivant, à 11 ans, à l’académie des beaux-arts de la ville de Brive La Gaillarde, alors véritable petite institution menée par Jacques Chevalier. Il y apprendra la rigueur du travail, le dessin classique et la peinture. Bachelier en 1995 au lycée d’Arsonval, il démarre sa période universitaire à l’école nationale des arts décoratifs (ENAD, actuelle ENSA). Limougeaud durant trois ans, il reçoit en 1999 un premier diplôme, le bien nommé DNAP : Diplôme National des Arts Plastiques. Lassé d’un art contemporain souvent abscons et prétentieux, Il bondit dès l’année suivante à l’école nationale des Beaux-Arts de la ville de Bourges, pour mieux ricocher un plus tard en faculté d’Arts Plastiques à Bordeaux 3. Obtenant sa licence en 2001, il se dirige naturellement vers l’enseignement dans l’espoir de nourrir, par son savoir, les jeunes têtes blondes avides de culture artistique. Mais, foncièrement passionné par les illustrés et autres bandes dessinées, il bouscule un destin tout tracé pour convoler en juste noce avec vignettes et phylactères. Entouré de camarades aux motivations similaires, il mature son style, se découvre un modeste et inédit talent pour l’écriture, avant que d’association, la petite équipe se déclare professionnelle à travers l’existence de MAKMA. Le studio de création n’a fait que croître depuis, et est désormais reconnu et loué par la profession pour la qualité de ses services. Revenu en Corrèze en 2008, Hervé Breuil, en plus de sa carrière de bédéaste, prodigue depuis son amour pour l’art séquentiel au sein du centre socio culturel […]