Dessinateur lithographe et caricaturiste, Lefils a quitté son premier emploi dans un cabinet d’agent de change pour le dessin sur le conseil de Philipon. Actif à la fin des années 1840, il publie essentiellement dans Le Journal pour Rire (entre 1848 et 1853), Musée Philipon et Le Petit Journal pour Rire. Son décès prématuré en 1855 est annoncé dans Le Journal Pour Rire. Lefils fait partie de l’« écurie » de Charles Philipon et de la maison Aubert, tout comme Gustave Doré, Marcelin, Bertall ou Gilbert Randon. À ce titre, Nadar le fait figurer en 1852 dans sa Lanterne magique des auteurs, journalistes, peintres, musiciens, etc., galerie des célébrités de l’époque. Lefils n’a pas le génie et l’inventivité de Gustave Doré 9. Si son trait est plutôt habile, la composition des pages de l’histoire de Fiascaud reste bien sage par rapport aux foisonnantes excentricités de Doré. Les légendes sont courtes et jouent le décalage avec l’image. Au final, l’histoire reste agréable à lire et Lefils surprend quelquefois par son humour, encore frais 160 ans après.
Dessinateur lithographe et caricaturiste, Lefils a quitté son premier emploi dans un cabinet d’agent de change pour le dessin sur le conseil de Philipon. Actif à la fin des années 1840, il publie essentiellement dans Le Journal pour Rire (entre 1848 et 1853), Musée Philipon et Le Petit Journal pour Rire. Son décès prématuré en 1855 est annoncé dans Le Journal Pour Rire. Lefils fait partie de l’« écurie » de Charles Philipon et de la maison Aubert, tout comme Gustave Doré, Marcelin, Bertall ou Gilbert Randon. À ce titre, Nadar le fait figurer en 1852 dans sa Lanterne magique des auteurs, journalistes, peintres, musiciens, etc., galerie des célébrités de l’époque. Lefils n’a pas le génie et l’inventivité de Gustave Doré 9. Si son trait est plutôt habile, la composition des pages de l’histoire de Fiascaud reste bien sage par rapport aux foisonnantes excentricités de Doré. Les légendes sont courtes et jouent le décalage avec l’image. Au final, l’histoire reste agréable à lire et Lefils surprend quelquefois par son humour, encore frais 160 ans après.