Hajime Inoryu décide de se lancer comme mangaka après des études d’art. Fan d’Akira Toriyama (Dragon Ball) et de Hirohiko Araki (JoJo’s Bizarre Adventure), il tente sa chance à divers concours. Il lui faut quelques années pour percer, pendant lesquelles il gagne sa vie en faisant des petits boulots : gardien d’immeuble, vendeur dans une boutique en bord de plage… Tout cela lui permet d’acquérir de l’expérience, même si certains postes sont particulièrement pénibles ! Son point fort est moins le dessin que le scénario. La maison d’édition Kodansha remarque son talent pour l’écriture et lui confie les shonen sportifs Somersault Turn et Kerinji. The Killer Inside, son premier seinen, repose sur un concept qui lui trottait dans la tête depuis longtemps : celui d’un héros souffrant d’un dédoublement de la personnalité. Le jeune auteur ne manque pas de références quand il s’agit de séries à suspense, comme The Killing, True Detective, Breaking Bad… Le cinéma est aussi une source d’inspiration, à travers les œuvres de Martin Scorsese, de Quentin Tarantino, de David Fincher, des frères Coen, ou encore de Na Hong-jin. Il prend également comme modèles les écrivains de romans policiers tels que Don Winslow ou Fuminori Nakamura, dont il avoue s’inspirer pour la construction de ses récits. Hajime Inoryu veille à semer des indices discrets, sans passer forcément par la parole, afin que le lecteur saisisse la situation au fur et à mesure, de façon naturelle. Il file son histoire de main de maître pour finir en apothéose !
Texte © Zoo le Mag
Hajime Inoryu décide de se lancer comme mangaka après des études d’art. Fan d’Akira Toriyama (Dragon Ball) et de Hirohiko Araki (JoJo’s Bizarre Adventure), il tente sa chance à divers concours. Il lui faut quelques années pour percer, pendant lesquelles il gagne sa vie en faisant des petits boulots : gardien d’immeuble, vendeur dans une boutique en bord de plage… Tout cela lui permet d’acquérir de l’expérience, même si certains postes sont particulièrement pénibles ! Son point fort est moins le dessin que le scénario. La maison d’édition Kodansha remarque son talent pour l’écriture et lui confie les shonen sportifs Somersault Turn et Kerinji. The Killer Inside, son premier seinen, repose sur un concept qui lui trottait dans la tête depuis longtemps : celui d’un héros souffrant d’un dédoublement de la personnalité. Le jeune auteur ne manque pas de références quand il s’agit de séries à suspense, comme The Killing, True Detective, Breaking Bad… Le cinéma est aussi une source d’inspiration, à travers les œuvres de Martin Scorsese, de Quentin Tarantino, de David Fincher, des frères Coen, ou encore de Na Hong-jin. Il prend également comme modèles les écrivains de romans policiers tels que Don Winslow ou Fuminori Nakamura, dont il avoue s’inspirer pour la construction de ses récits. Hajime Inoryu veille à semer des indices discrets, sans passer forcément par la parole, afin que le lecteur saisisse la situation au fur et à mesure, de façon naturelle. Il file son histoire de main de maître pour finir en apothéose !
Texte © Zoo le Mag