Tal Bruttmann est un historien français. Il est spécialiste de la Shoah et de l'antisémitisme en France au premier xxe siècle et pendant Vichy. En 1999, il publie son premier article significatif dans le catalogue de l'exposition « Journal d'un cinéaste amateur 1934-1944 » (Archives départementales de l'Isère). Il y analyse un film amateur montrant les seules images connues de la Milice iséroise, découvert par Arnaud Ragon, concepteur et réalisateur de l'exposition. Il dirige de 2001 à 2011 les travaux scientifiques de recherches pour la Commission d'enquête de la ville de Grenoble sur les spoliations des juifs de leurs biens en Isère durant la Seconde Guerre mondiale. Il est également membre de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Tal Bruttmann publie en 2003 La logique des bourreaux. L'ouvrage, préfacé par l'historienne Annette Wieviorka, trouve son origine dans le dépouillement systématique des archives de l'Isère pour la période, et s'attache à reconstituer l'organisation et la mise en œuvre sur le terrain de l'extermination des Juifs par le SD de Grenoble et met notamment en lumière l'action d'Aloïs Brunner et des militants de l'ultra-collaboration. Avec Au bureau des affaires juives. L'administration française et l'application de la législation antisémite publié aux éditions La Découverte en 2006, l'historien étudie l'élaboration du statut des juifs par le gouvernement de Vichy et sa mise en œuvre par l'administration. Il constate que l'administration française, dans la pratique, appliqua avec zèle la législation antisémite mise en place sous le Régime de Vichy. En 2006 paraît également un ouvrage coécrit avec l'historien Laurent Joly, La France antijuive de 1936. L’agression de Léon Blum à la Chambre des députés, aux Éditions des Équateurs. Tal Bruttmann participe à la commission « mémoire et transmission » de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
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Tal Bruttmann est un historien français. Il est spécialiste de la Shoah et de l'antisémitisme en France au premier xxe siècle et pendant Vichy. En 1999, il publie son premier article significatif dans le catalogue de l'exposition « Journal d'un cinéaste amateur 1934-1944 » (Archives départementales de l'Isère). Il y analyse un film amateur montrant les seules images connues de la Milice iséroise, découvert par Arnaud Ragon, concepteur et réalisateur de l'exposition. Il dirige de 2001 à 2011 les travaux scientifiques de recherches pour la Commission d'enquête de la ville de Grenoble sur les spoliations des juifs de leurs biens en Isère durant la Seconde Guerre mondiale. Il est également membre de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Tal Bruttmann publie en 2003 La logique des bourreaux. L'ouvrage, préfacé par l'historienne Annette Wieviorka, trouve son origine dans le dépouillement systématique des archives de l'Isère pour la période, et s'attache à reconstituer l'organisation et la mise en œuvre sur le terrain de l'extermination des Juifs par le SD de Grenoble et met notamment en lumière l'action d'Aloïs Brunner et des militants de l'ultra-collaboration. Avec Au bureau des affaires juives. L'administration française et l'application de la législation antisémite publié aux éditions La Découverte en 2006, l'historien étudie l'élaboration du statut des juifs par le gouvernement de Vichy et sa mise en œuvre par l'administration. Il constate que l'administration française, dans la pratique, appliqua avec zèle la législation antisémite mise en place sous le Régime de Vichy. En 2006 paraît également un ouvrage coécrit avec l'historien Laurent Joly, La France antijuive de 1936. L’agression de Léon Blum à la Chambre des députés, aux Éditions des Équateurs. Tal Bruttmann participe à la commission « mémoire et transmission » de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
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