Après sa sortie de l'École normale supérieure (Paris) en 1973, Jean-Marie Bouissou enseigne l'histoire au lycée d'Argenteuil et publie en 1974 son premier ouvrage, Seigneurs de guerre et officiers rouges. La révolution chinoise, 1924-1927. En 1975, il est nommé au Lycée français de Tokyo (1975-1979). Il enseigne ensuite dans diverses universités japonaises, dont l'Université nationale de Tokyo, et publie ses premiers travaux sur la politique et l’économie politique du Japon contemporain. Il est chercheur pensionnaire à la Maison franco-japonaise (Tokyo, 1982-1984), puis directeur de l'Institut franco-japonais du Kyushu (Fukuoka, 1984-1989). En 1990, il entre à Sciences Po, au Centre d’Etudes et de Recherches Internationales (CERI). Il poursuit ses recherches et son enseignement à Sciences-Po jusqu’en 2016. Il a aussi enseigné à l’INALCO, à l’Université Paris 7, à l’Institut Français de la Mode, et enseigne encore - depuis 1992 - au Centre Franco-japonais de Management (Université Rennes-1). En 2013, il retourne vivre et travailler à Tokyo, en qualité de représentant de Sciences Po au Japon. De l’histoire et de la vie politique du Japon contemporain, ses travaux se sont étendus d’ouvrage en ouvrage à des aspects très différents de la société (de la mafia yakuza au système médiatique, de la condition féminine au système éducatif…), des mentalités collectives et du système des valeurs, de la culture populaire à celle du luxe, mais aussi à la géopolitique, à la diplomatie et aux problèmes de sécurité. Il a écrit six ouvrages personnels, en a dirigé quatre, co-écrit trois, et publié environ 150 articles. Il a collaboré à France-Japon Eco (1987-1995), au supplément économique du Monde (1991-1994), et aujourd’hui à Ouest France. Il a créé et dirigé aux Editions Philippe Picquier la collection L’Asie immédiate. Il a été membre du comité de rédaction de The Pacific Review, Pacific Affairs, corédacteur en chef de Critique internationale, responsable pédagogique de l’European Training Programme Japan (Communauté Européenne) et membre fondateur de l’Association franco-japonaise de science politique. Ses travaux ont reçu le soutien de nombreux organismes japonais, dont la Fondation du Japon et la Fondation franco-japonaise Sasakawa.
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Après sa sortie de l'École normale supérieure (Paris) en 1973, Jean-Marie Bouissou enseigne l'histoire au lycée d'Argenteuil et publie en 1974 son premier ouvrage, Seigneurs de guerre et officiers rouges. La révolution chinoise, 1924-1927. En 1975, il est nommé au Lycée français de Tokyo (1975-1979). Il enseigne ensuite dans diverses universités japonaises, dont l'Université nationale de Tokyo, et publie ses premiers travaux sur la politique et l’économie politique du Japon contemporain. Il est chercheur pensionnaire à la Maison franco-japonaise (Tokyo, 1982-1984), puis directeur de l'Institut franco-japonais du Kyushu (Fukuoka, 1984-1989). En 1990, il entre à Sciences Po, au Centre d’Etudes et de Recherches Internationales (CERI). Il poursuit ses recherches et son enseignement à Sciences-Po jusqu’en 2016. Il a aussi enseigné à l’INALCO, à l’Université Paris 7, à l’Institut Français de la Mode, et enseigne encore - depuis 1992 - au Centre Franco-japonais de Management (Université Rennes-1). En 2013, il retourne vivre et travailler à Tokyo, en qualité de représentant de Sciences Po au Japon. De l’histoire et de la vie politique du Japon contemporain, ses travaux se sont étendus d’ouvrage en ouvrage à des aspects très différents de la société (de la mafia yakuza au système médiatique, de la condition féminine au système éducatif…), des mentalités collectives et du système des valeurs, de la culture populaire à celle du luxe, mais aussi à la géopolitique, à la diplomatie et aux problèmes de sécurité. Il a écrit six ouvrages personnels, en a dirigé quatre, co-écrit trois, et publié environ 150 articles. Il a collaboré à France-Japon Eco (1987-1995), au supplément économique du Monde (1991-1994), et aujourd’hui à Ouest France. Il a créé et dirigé aux Editions Philippe Picquier la collection L’Asie immédiate. Il a été membre du comité de rédaction de The Pacific Review, Pacific Affairs, corédacteur en chef de Critique internationale, responsable pédagogique de l’European […]