Mohamed Choukri né le 15 juillet 1935 à Beni Chiker, Nador, au Maroc, et mort le 15 novembre 2003 (à 68 ans) à Rabat, est un auteur marocain. Il écrivait ses romans principalement en arabe classique. La misère pousse sa famille à émigrer vers Tanger en 1942, puis vers Tétouan et Oran. Il retourne ensuite s'installer seul à Tanger. Sa langue maternelle est le berbère (rifain). Il n’apprend à lire et à écrire l’arabe qu’à l’âge de 20 ans. Il devient instituteur, puis professeur, après avoir été élève de l'École Normale et se met à l’écriture. Il est découvert, publié et traduit grâce à Paul Bowles. Sa première nouvelle "Violence sur la plage" paraît en 1966, il collabore ensuite régulièrement à des revues littéraires arabes, américaines et anglaises. À la même époque, il fréquente aussi Jean Genet et Tennessee Williams. Ses principales œuvres seront la trilogie autobiographique commencée avec "Le Pain nu", suivi de "Le Temps des erreurs" puis "Visages". En raison de la censure, "Le Pain nu" ne paraîtra au Maroc qu’en 2000. Il a obtenu le prix de l'amitié franco-arabe en 1995.
Mohamed Choukri né le 15 juillet 1935 à Beni Chiker, Nador, au Maroc, et mort le 15 novembre 2003 (à 68 ans) à Rabat, est un auteur marocain. Il écrivait ses romans principalement en arabe classique. La misère pousse sa famille à émigrer vers Tanger en 1942, puis vers Tétouan et Oran. Il retourne ensuite s'installer seul à Tanger. Sa langue maternelle est le berbère (rifain). Il n’apprend à lire et à écrire l’arabe qu’à l’âge de 20 ans. Il devient instituteur, puis professeur, après avoir été élève de l'École Normale et se met à l’écriture. Il est découvert, publié et traduit grâce à Paul Bowles. Sa première nouvelle "Violence sur la plage" paraît en 1966, il collabore ensuite régulièrement à des revues littéraires arabes, américaines et anglaises. À la même époque, il fréquente aussi Jean Genet et Tennessee Williams. Ses principales œuvres seront la trilogie autobiographique commencée avec "Le Pain nu", suivi de "Le Temps des erreurs" puis "Visages". En raison de la censure, "Le Pain nu" ne paraîtra au Maroc qu’en 2000. Il a obtenu le prix de l'amitié franco-arabe en 1995.