Malek (Sylvain Ernest-Bret). Il s’agit d’un personnage d’exception… Amine est né à M’Sila en 1933. Le père enseignant, a quitté sa belle Normandie (France), affecté comme instituteur à Béni Izguen (Mzab). Sa mère d’origine sicilienne est née en Algérie. Études secondaires au lycée Albertini de Sétif, jusqu’à l’obtention de baccalauréat en 1951. La même année, départ pour Montpellier et option de la filière médicale. Là Sylvain connut les Docteur Lazrag et se lia si profondément d’amitié avec Issâd Hassani, qu’après la grève du 19 mai 1956, ils rejoignent ensemble les maquis de la wilaya V en Oranie après un court séjour à Oujda. Dans cette dernière ville, il rencontra Mohamed Boudiaf, qui lui proposa de rester dans l’oriental pour assurer la prise en charge des Djounoud de l’ALN. Le futur Malek préféra rejoindre les maquis de l’intérieur. Ce qu’il fit sans tarder. Au maquis, Malek, nom de guerre de Sylvain, a pris en charge les blessés de guerre, les populations en attente de soins et la formation d’infirmières. Fait prisonnier en 1957, après un accrochage avec une unité de l’armée coloniale à Sidi Bel Abbès il se retrouva dans une prison d’Oran, puis Alger pour finir aux Beaumettes de Marseille, dans les couloirs de la mort jusqu’à 1962. À l’indépendance citoyen algérien à parti entière de par son engagement pour la cause nationale, Amine Zirout, nom de Sylvain après sa conversion à l’Islam est élu député de Mostaganem à la première assemblée constituante puis nommé premier ambassadeur d’Algérie à Cuba, de 1963 à 1967 où une amitié le lia à Ernesto Che Guevara. En 1967, Amine s’installe comme médecin généraliste à l’Arbaa, avec sa petite famille après un bref passage au ministère des affaires étrangères. Mais il décide en même temps de reprendre ses études en spécialité de pneumo-phtisiologie à Alger sous l’autorité des Professeurs Chaulet et Larbaoui. Il est docent en 1973 et est affecté aussitôt au CHU Oran comme chef de service de Pneumo-phtisiologie. Là il donne la pleine mesure de ses capacités d’organisateur en planifiant les activités de sa discipline. Il forma de jeunes spécialistes et participa aux compagnes de lutte contre la tuberculose. Parallèlement avec ses activités hospitalo-universitaires Amine Zirout avait la passion de la bande dessinée. Il faisait lui-même les dessins, rédigeait les scénarii. Amine Zirout est décédé à Paris en 1995. Il sera inhumé à Oran.
Malek (Sylvain Ernest-Bret). Il s’agit d’un personnage d’exception… Amine est né à M’Sila en 1933. Le père enseignant, a quitté sa belle Normandie (France), affecté comme instituteur à Béni Izguen (Mzab). Sa mère d’origine sicilienne est née en Algérie. Études secondaires au lycée Albertini de Sétif, jusqu’à l’obtention de baccalauréat en 1951. La même année, départ pour Montpellier et option de la filière médicale. Là Sylvain connut les Docteur Lazrag et se lia si profondément d’amitié avec Issâd Hassani, qu’après la grève du 19 mai 1956, ils rejoignent ensemble les maquis de la wilaya V en Oranie après un court séjour à Oujda. Dans cette dernière ville, il rencontra Mohamed Boudiaf, qui lui proposa de rester dans l’oriental pour assurer la prise en charge des Djounoud de l’ALN. Le futur Malek préféra rejoindre les maquis de l’intérieur. Ce qu’il fit sans tarder. Au maquis, Malek, nom de guerre de Sylvain, a pris en charge les blessés de guerre, les populations en attente de soins et la formation d’infirmières. Fait prisonnier en 1957, après un accrochage avec une unité de l’armée coloniale à Sidi Bel Abbès il se retrouva dans une prison d’Oran, puis Alger pour finir aux Beaumettes de Marseille, dans les couloirs de la mort jusqu’à 1962. À l’indépendance citoyen algérien à parti entière de par son engagement pour la cause nationale, Amine Zirout, nom de Sylvain après sa conversion à l’Islam est élu député de Mostaganem à la première assemblée constituante puis nommé premier ambassadeur d’Algérie à Cuba, de 1963 à 1967 où une amitié le lia à Ernesto Che Guevara. En 1967, Amine s’installe comme médecin généraliste à l’Arbaa, avec sa petite famille après un bref passage au ministère des affaires étrangères. Mais il décide en même temps de reprendre ses études en spécialité de pneumo-phtisiologie à Alger sous l’autorité des Professeurs Chaulet et Larbaoui. Il est docent en 1973 et est affecté aussitôt au CHU Oran comme chef de service de Pneumo-phtisiologie. Là il donne […]