Myriam Dartois-Ako a grandi en Seine-Saint-Denis, qui n'était pas encore le 9-3. Elle bénit aujourd'hui encore son professeur d'anglais du collège qui lui donnait des versions supplémentaires à faire parce qu'elle aimait ça. Après l'allemand et le latin, qui lui ont donné des boutons, elle a plongé avec délices dans le japonais, langue qui la mènera à l'aéroport de Roissy avec un billet pour Tokyo en poche et un séjour de dix-huit mois à la clé. Autant d'années plus tard, elle n'est toujours pas rentrée au bercail. L'amour du roman noir a sauté une génération dans la famille (elle ne cesse de remercier son papy pour ses Conan Doyle) et se décline maintenant en japonais, avec la traduction de Rendez-vous dans le noir (Otsuichi, Karasu), Le Diable chuchotait (Miyabe Miyuki, Picquier) et Pickpocket (Nakamura Fuminori, Picquier). Sombre aussi, mais pas pour les mêmes raisons : Lettres d'Iwojima (Kakebayashi Kumiko, Les Arènes). Et Myriam aime bien faire des incursions dans d'autres domaines, comme l'anime (Dans le studio Ghibli, Suzuki Toshio, Kana) ou le bouddhisme (Ikkyû, l'impertinence au service de la foi, Yamada Sôshô, AnimaViva multilingüe).
Myriam Dartois-Ako a grandi en Seine-Saint-Denis, qui n'était pas encore le 9-3. Elle bénit aujourd'hui encore son professeur d'anglais du collège qui lui donnait des versions supplémentaires à faire parce qu'elle aimait ça. Après l'allemand et le latin, qui lui ont donné des boutons, elle a plongé avec délices dans le japonais, langue qui la mènera à l'aéroport de Roissy avec un billet pour Tokyo en poche et un séjour de dix-huit mois à la clé. Autant d'années plus tard, elle n'est toujours pas rentrée au bercail. L'amour du roman noir a sauté une génération dans la famille (elle ne cesse de remercier son papy pour ses Conan Doyle) et se décline maintenant en japonais, avec la traduction de Rendez-vous dans le noir (Otsuichi, Karasu), Le Diable chuchotait (Miyabe Miyuki, Picquier) et Pickpocket (Nakamura Fuminori, Picquier). Sombre aussi, mais pas pour les mêmes raisons : Lettres d'Iwojima (Kakebayashi Kumiko, Les Arènes). Et Myriam aime bien faire des incursions dans d'autres domaines, comme l'anime (Dans le studio Ghibli, Suzuki Toshio, Kana) ou le bouddhisme (Ikkyû, l'impertinence au service de la foi, Yamada Sôshô, AnimaViva multilingüe).