Samuel Daïna est né à N’Jamena le 23 janvier 1982. Mais son enfance passée au Zaïre, berceau de la bande dessinée africaine, est certainement à l’origine de sa passion pour le dessin. Le jeune Samy est alors fasciné par les fresques bariolées ornant des façades d’immeubles dans certains quartiers de Kinshasa, œuvres plus ou moins éphémères d’étudiants de dernière année des Beaux Arts à la recherche de murs à décorer pour leur diplôme de fin d’études. De retour au Tchad il s’oriente vers le dessin sur les conseils de son frère, lui-même caricaturiste de presse sous le nom de Louis-René Mangué. En 1999, il est recruté comme caricaturiste dans le journal local « N’Djamena bi-hebdo ». Il va collaborer par la suite à plusieurs autres journaux du pays et devenir membre de l’Association ABC (« Atelier Bulles du Chari ») regroupant en son sein presque tous les bédéistes de la région. Ayant participé à l’album collectif « La grande épopée du Tchad » avec ses collègues Adji Moussa et Abou, Samy Daïna est invité au Festival d’Angoulême 2006. En mai 2008, la Coopération Française lui octroie une bourse de perfectionnement à Lyon où il séjourne deux mois avant de monter à Paris. Il vit actuellement dans le 15e arrondissement, à la Maison des Journalistes et a intégré l’association « L’Afrique Dessinée ». Caricaturiste très doué, Samy Daïna reçoit en novembre 2008 le premier Prix d’un Festival italien récompensant les dessinateurs de presse sur le thème de l’immigration. Ce qui ne l’empêche pas de s’intéresser à la bande dessinée et d’essayer de faire reconnaître son talent dans ce domaine. Il travaille en ce moment à un projet en collaboration avec l’écrivain-scénariste Alain Brezault. On y découvrira l’itinéraire rocambolesque d’un jeune immigré à travers l’Europe.
Samuel Daïna est né à N’Jamena le 23 janvier 1982. Mais son enfance passée au Zaïre, berceau de la bande dessinée africaine, est certainement à l’origine de sa passion pour le dessin. Le jeune Samy est alors fasciné par les fresques bariolées ornant des façades d’immeubles dans certains quartiers de Kinshasa, œuvres plus ou moins éphémères d’étudiants de dernière année des Beaux Arts à la recherche de murs à décorer pour leur diplôme de fin d’études. De retour au Tchad il s’oriente vers le dessin sur les conseils de son frère, lui-même caricaturiste de presse sous le nom de Louis-René Mangué. En 1999, il est recruté comme caricaturiste dans le journal local « N’Djamena bi-hebdo ». Il va collaborer par la suite à plusieurs autres journaux du pays et devenir membre de l’Association ABC (« Atelier Bulles du Chari ») regroupant en son sein presque tous les bédéistes de la région. Ayant participé à l’album collectif « La grande épopée du Tchad » avec ses collègues Adji Moussa et Abou, Samy Daïna est invité au Festival d’Angoulême 2006. En mai 2008, la Coopération Française lui octroie une bourse de perfectionnement à Lyon où il séjourne deux mois avant de monter à Paris. Il vit actuellement dans le 15e arrondissement, à la Maison des Journalistes et a intégré l’association « L’Afrique Dessinée ». Caricaturiste très doué, Samy Daïna reçoit en novembre 2008 le premier Prix d’un Festival italien récompensant les dessinateurs de presse sur le thème de l’immigration. Ce qui ne l’empêche pas de s’intéresser à la bande dessinée et d’essayer de faire reconnaître son talent dans ce domaine. Il travaille en ce moment à un projet en collaboration avec l’écrivain-scénariste Alain Brezault. On y découvrira l’itinéraire rocambolesque d’un jeune immigré à travers l’Europe.