Ayant terminé ses études de droit, il publie ses premiers dessins dans des revues d’étudiant, puis dans La Libre Belgique et La Dernière Heure. Il crée en 1938, pour Le Patriote illustré, Bouldaldar et Colégram, un petit garçon et une sorte de lutin, qu'il reprend dans plusieurs autres journaux : dans Bravo, en 1943, sous le titre de Polochon ; puis dans La Libre Junior, Pistolin, Spirou et Bonnes Soirées. Il crée ensuite en 1942 le personnage de L'Épervier bleu dans les pages du journal de Spirou. En 1953, suite à des démêlés avec la censure, il doit interrompre cette série, qu’il ne reprendra que vingt ans plus tard, toujours dans Spirou. Il revient à la fantaisie en 1944, avec Caramel et Romulus, publié dans L’Espiègle au grand cœur, un supplément de Spirou. Puis il réalise, en 1946, une bande dessinée historique, Godefroid de Bouillon. En 1953, sur une idée de Xavier Snoeck, il commence la grande saga des Timour, qui raconte l'histoire d'une famille à travers les âges et les pays. La série s'échelonne sur trente-quatre volumes, et ne s’arrêtera que dans les années 1990. Dans Pilote, il crée en 1972, avec Gérald Forton, une série destinée à un public plus adulte : les aventures humoristiques, grinçantes et fantastiques de Pemberton, marin malchanceux. Puis Forton émigre aux États-Unis, de 1974 à 1980, Sirius continue seul la série. En 1977, à l’occasion de la création du Trombone illustré, il parodie la série dans une aventure d'un certain Penthergast qui ressemble à s'y méprendre à Pemberton. Homme réservé, dédaignant honneurs et notoriété, Sirius s’est tenu à l’écart de l’agitation orchestrée autour de la BD après le succès d’Astérix. Pour raisons de santé, il vit ses dernières années sur la Costa Blanca, dans le sud de l’Espagne, ce qui ne fait qu'accentuer la coupure avec son milieu professionnel et avec les médias. Il meurt à Jávea, le 1er mai 1997.
Ayant terminé ses études de droit, il publie ses premiers dessins dans des revues d’étudiant, puis dans La Libre Belgique et La Dernière Heure. Il crée en 1938, pour Le Patriote illustré, Bouldaldar et Colégram, un petit garçon et une sorte de lutin, qu'il reprend dans plusieurs autres journaux : dans Bravo, en 1943, sous le titre de Polochon ; puis dans La Libre Junior, Pistolin, Spirou et Bonnes Soirées. Il crée ensuite en 1942 le personnage de L'Épervier bleu dans les pages du journal de Spirou. En 1953, suite à des démêlés avec la censure, il doit interrompre cette série, qu’il ne reprendra que vingt ans plus tard, toujours dans Spirou. Il revient à la fantaisie en 1944, avec Caramel et Romulus, publié dans L’Espiègle au grand cœur, un supplément de Spirou. Puis il réalise, en 1946, une bande dessinée historique, Godefroid de Bouillon. En 1953, sur une idée de Xavier Snoeck, il commence la grande saga des Timour, qui raconte l'histoire d'une famille à travers les âges et les pays. La série s'échelonne sur trente-quatre volumes, et ne s’arrêtera que dans les années 1990. Dans Pilote, il crée en 1972, avec Gérald Forton, une série destinée à un public plus adulte : les aventures humoristiques, grinçantes et fantastiques de Pemberton, marin malchanceux. Puis Forton émigre aux États-Unis, de 1974 à 1980, Sirius continue seul la série. En 1977, à l’occasion de la création du Trombone illustré, il parodie la série dans une aventure d'un certain Penthergast qui ressemble à s'y méprendre à Pemberton. Homme réservé, dédaignant honneurs et notoriété, Sirius s’est tenu à l’écart de l’agitation orchestrée autour de la BD après le succès d’Astérix. Pour raisons de santé, il vit ses dernières années sur la Costa Blanca, dans le sud de l’Espagne, ce qui ne fait qu'accentuer la coupure avec son milieu professionnel et avec les médias. Il meurt à Jávea, le 1er mai 1997.