Orginaire de Dison Henri-Jacques Proumen était écrivain doublé d’un scientifique. Son œuvre prolifique a couvert la plupart des aspects et des formes littéraires. Personnage fascinant, il a publié plus de quarante ouvrages et plus de six cent contes. On retiendra surtout ses récits de science-fiction et de fantastique dans lesquels il s'est illustré dès 1925. Et on peut dire qu'il a été un des précurseurs du roman d'anticipation et, comme Rosny, de la préhistoire romancée. Ses contemporains ne s'y sont pas trompé et on a pu lire sous leurs plumes : « À l'exemple de J.H. Rosny, à qui une certaine filiation l'apparente en la matière, Henri-Jacques Proumen écrit, de loin en loin, des récits basés sur l'hypothèse d'une nouveauté insolite dans l'ordre naturel ou scientifique... C'est un scientifique quant à la formation. C'est ici une garantie. Mais comprenez-moi bien. Je ne veux pas dire seulement que son savoir donne au lecteur l'assurance d'être préservé contre toute élucubration incohérente. Je veux dire, en premier, que tout savant professe pour la science un tel respect, qu'il se répugne à jouer d'elle. Ce qui l'occupe, d'une façon dominante, lorsqu'il construit ses romans d'hypothèse, ce n'est pas le jeu même de l'hypothèse ; c'est l'étude de l'humanité. Il est, il demeure presque exclusivement un moraliste... Il veut, plus que tout autre, façonner ses romans d'hypothèse en manière d'apologues, et cela pour situer l'âme humaine dans l'univers des âmes. »
Orginaire de Dison Henri-Jacques Proumen était écrivain doublé d’un scientifique. Son œuvre prolifique a couvert la plupart des aspects et des formes littéraires. Personnage fascinant, il a publié plus de quarante ouvrages et plus de six cent contes. On retiendra surtout ses récits de science-fiction et de fantastique dans lesquels il s'est illustré dès 1925. Et on peut dire qu'il a été un des précurseurs du roman d'anticipation et, comme Rosny, de la préhistoire romancée. Ses contemporains ne s'y sont pas trompé et on a pu lire sous leurs plumes : « À l'exemple de J.H. Rosny, à qui une certaine filiation l'apparente en la matière, Henri-Jacques Proumen écrit, de loin en loin, des récits basés sur l'hypothèse d'une nouveauté insolite dans l'ordre naturel ou scientifique... C'est un scientifique quant à la formation. C'est ici une garantie. Mais comprenez-moi bien. Je ne veux pas dire seulement que son savoir donne au lecteur l'assurance d'être préservé contre toute élucubration incohérente. Je veux dire, en premier, que tout savant professe pour la science un tel respect, qu'il se répugne à jouer d'elle. Ce qui l'occupe, d'une façon dominante, lorsqu'il construit ses romans d'hypothèse, ce n'est pas le jeu même de l'hypothèse ; c'est l'étude de l'humanité. Il est, il demeure presque exclusivement un moraliste... Il veut, plus que tout autre, façonner ses romans d'hypothèse en manière d'apologues, et cela pour situer l'âme humaine dans l'univers des âmes. »