Gabriel Chevallier (3 mai 1895, Lyon - 5 avril 1969, Cannes) est un écrivain français. Fils d'un clerc de notaire lyonnais, Gabriel Chevallier fait des études dans divers établissements, dont un collège religieux (Sainte-Marie à Saint-Chamond). Il passe ses vacances scolaires dans la campagne charolaise, à Gueugnon, au numéro 35 de la rue de la Liberté, chez sa grand-mère maternelle. Il entre ensuite aux Beaux-Arts de Lyon, mais la guerre interrompt ses études. Mobilisé dès 1914, il est blessé un an plus tard. Une fois rétabli, il retourne au front, où il restera comme simple soldat jusqu’à la fin du conflit. Rendu à la vie civile à la fin de l’année 1919, il exerce divers métiers : retoucheur de photographie, voyageur de commerce, journaliste, dessinateur, affichiste, professeur de dessin… Collège Sainte-Marie à Saint-Chamond, le « Sainte-Colline » de Gabriel Chevallier. À partir de 1925, il se lance dans l’écriture romanesque en utilisant sa propre expérience. Avec La Peur, il témoigne de son atroce calvaire de soldat. C’est encore sa propre vie qu’il exploite pour écrire Durand, voyageur de commerce ou, en souvenir de sa détestable scolarité, Sainte-Colline. C’est avec Clochemerle, une chronique villageoise rabelaisienne éditée en 1934, qu’il connaît le succès. Traduit en vingt-six langues et vendu à plusieurs millions d’exemplaires, l’ouvrage assure à son auteur gloire et fortune. Le 18 juin 1936, Gabriel Chevallier épouse Madeleine Louise Valansot, à la mairie de Lyon 2e. Lorsqu’il meurt en 1969, Gabriel Chevallier laisse une œuvre abondante qu’éclipse cependant Clochemerle, toujours réédité en collection de poche. Selon ses dernières volontés, l'ensemble de ses manuscrits, complété d'une correspondance littéraire, a été remis aux Archives du département du Rhône. Pour qui veut mieux connaître l'écrivain et son époque, le mieux est de lire L'envers de Clochemerle (1966) : cette autobiographie a la même saveur que ses romans. La réédition de plusieurs de ses romans, dans les années 2000, a attiré l'attention sur les qualités de l'écrivain, trop souvent cantonné au registre d'un folklorisme rural daté et réduit à une célèbre pissotière.
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Gabriel Chevallier (3 mai 1895, Lyon - 5 avril 1969, Cannes) est un écrivain français. Fils d'un clerc de notaire lyonnais, Gabriel Chevallier fait des études dans divers établissements, dont un collège religieux (Sainte-Marie à Saint-Chamond). Il passe ses vacances scolaires dans la campagne charolaise, à Gueugnon, au numéro 35 de la rue de la Liberté, chez sa grand-mère maternelle. Il entre ensuite aux Beaux-Arts de Lyon, mais la guerre interrompt ses études. Mobilisé dès 1914, il est blessé un an plus tard. Une fois rétabli, il retourne au front, où il restera comme simple soldat jusqu’à la fin du conflit. Rendu à la vie civile à la fin de l’année 1919, il exerce divers métiers : retoucheur de photographie, voyageur de commerce, journaliste, dessinateur, affichiste, professeur de dessin… Collège Sainte-Marie à Saint-Chamond, le « Sainte-Colline » de Gabriel Chevallier. À partir de 1925, il se lance dans l’écriture romanesque en utilisant sa propre expérience. Avec La Peur, il témoigne de son atroce calvaire de soldat. C’est encore sa propre vie qu’il exploite pour écrire Durand, voyageur de commerce ou, en souvenir de sa détestable scolarité, Sainte-Colline. C’est avec Clochemerle, une chronique villageoise rabelaisienne éditée en 1934, qu’il connaît le succès. Traduit en vingt-six langues et vendu à plusieurs millions d’exemplaires, l’ouvrage assure à son auteur gloire et fortune. Le 18 juin 1936, Gabriel Chevallier épouse Madeleine Louise Valansot, à la mairie de Lyon 2e. Lorsqu’il meurt en 1969, Gabriel Chevallier laisse une œuvre abondante qu’éclipse cependant Clochemerle, toujours réédité en collection de poche. Selon ses dernières volontés, l'ensemble de ses manuscrits, complété d'une correspondance littéraire, a été remis aux Archives du département du Rhône. Pour qui veut mieux connaître l'écrivain et son époque, le mieux est de lire L'envers de Clochemerle (1966) : cette autobiographie a la même saveur que ses romans. La réédition de plusieurs de ses romans, […]