Né à bruxelles, ami d'Hergé, il participa de manière officieuse à l'élaboration de certains scénarios des aventures de Tintin, ajoutant nombre de références culturelles. On lui doit la coécriture avec Hergé des pièces Monsieur Boullock a disparu et Tintin aux Indes (ou Le Mystère du diamant bleu). Il aurait également contribué à certains albums de Jérome Monrocq, bien qu'Edgar P. Jacobs ait contesté ce fait. Sa personnalité aurait été l'une des sources d'inspiration de Philip Mortimer. Durant l'Occupation, Jacques Van Melkebeke est responsable éditorial pour Le Soir Jeunesse, supplément du quotidien Le Soir. Un article publié dans Le Nouveau journal lui vaut une condamnation pour collaboration en 1945 (bien qu'il ait essentiellement publié des articles culturels). Pour cette même raison, Jacques Van Melkebeke ne put conserver les fonctions de rédacteur en chef du Journal de Tintin, qu'Hergé lui avait confiées : ce soupçon d'« incivisme » l'empêcha de poursuivre une carrière régulière dans le journalisme (il prend alors le pseudonyme de plume de Jacques Alexander). Jacques Van Melkebeke est considéré comme l'« homme de l'ombre » de la bande dessinée franco-belge, aussi méconnu que son influence fut grande à une certaine époque.
Texte © Wikipédia
Né à bruxelles, ami d'Hergé, il participa de manière officieuse à l'élaboration de certains scénarios des aventures de Tintin, ajoutant nombre de références culturelles. On lui doit la coécriture avec Hergé des pièces Monsieur Boullock a disparu et Tintin aux Indes (ou Le Mystère du diamant bleu). Il aurait également contribué à certains albums de Jérome Monrocq, bien qu'Edgar P. Jacobs ait contesté ce fait. Sa personnalité aurait été l'une des sources d'inspiration de Philip Mortimer. Durant l'Occupation, Jacques Van Melkebeke est responsable éditorial pour Le Soir Jeunesse, supplément du quotidien Le Soir. Un article publié dans Le Nouveau journal lui vaut une condamnation pour collaboration en 1945 (bien qu'il ait essentiellement publié des articles culturels). Pour cette même raison, Jacques Van Melkebeke ne put conserver les fonctions de rédacteur en chef du Journal de Tintin, qu'Hergé lui avait confiées : ce soupçon d'« incivisme » l'empêcha de poursuivre une carrière régulière dans le journalisme (il prend alors le pseudonyme de plume de Jacques Alexander). Jacques Van Melkebeke est considéré comme l'« homme de l'ombre » de la bande dessinée franco-belge, aussi méconnu que son influence fut grande à une certaine époque.
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