Topaze, c'est quelqu'un que j'ai rencontré grâce aux frères Pasamonik du temps de Magic-Strip. Topaze n'avait aucune qualification particulière. Les Pasamonik l'ont envoyé chez Jacques Martin qui cherchait des coloristes à l'époque. Et pendant quelques années, il a appris le métier de coloriste chez Martin qui est un des tout bon coloriste. Il s'est découvert un talent, un univers de couleurs très fortes, une personnalité extraordinaire. En sortant de là, il avait un outil formidable. Ensuite, il a travaillé avec Geluck, Goffin, Zanon. Puis, on s'est rencontrés. Il avait lu les 2 premiers Broussaille et m'a dit qu'il ne voulait plus mettre qu'un seul album en couleur dans sa vie et que ça lui plairait que ce soit Broussaille. J'étais tout content,d'autant que la mise en couleur d'un album, c'est assez fastidieux.Dans la Nuit du chat”, il a apporté un plus. On a travaillé à deux sur certaines pages en alternance. Mais 80 pour 100 de la couleur de Broussaille, dont certaines très très fortes, est de lui. Depuis, évidemment, il a fait encore plein d'albums. Mais pas n'importe quoi! Il a terminé “La Route de Selma” avec Berthet. C'est de nouveau superbe ... Et puis le prochain Broussaille... peut-être? On a une bonne entente sur le plan artistique également. Quelqu'un qui va puiser chez des grands Maîtres ce n'est pas fréquent! Il travaille avec des bouquins de Goya, Michel-Ange, à côté de sa table. Ça peut paraître prétentieux; quand on le rencontre, ça ne l'est pas du tout. C'est quelqu'un de très drôle. (rires)
Texte © Dargaud
Topaze, c'est quelqu'un que j'ai rencontré grâce aux frères Pasamonik du temps de Magic-Strip. Topaze n'avait aucune qualification particulière. Les Pasamonik l'ont envoyé chez Jacques Martin qui cherchait des coloristes à l'époque. Et pendant quelques années, il a appris le métier de coloriste chez Martin qui est un des tout bon coloriste. Il s'est découvert un talent, un univers de couleurs très fortes, une personnalité extraordinaire. En sortant de là, il avait un outil formidable. Ensuite, il a travaillé avec Geluck, Goffin, Zanon. Puis, on s'est rencontrés. Il avait lu les 2 premiers Broussaille et m'a dit qu'il ne voulait plus mettre qu'un seul album en couleur dans sa vie et que ça lui plairait que ce soit Broussaille. J'étais tout content,d'autant que la mise en couleur d'un album, c'est assez fastidieux.Dans la Nuit du chat”, il a apporté un plus. On a travaillé à deux sur certaines pages en alternance. Mais 80 pour 100 de la couleur de Broussaille, dont certaines très très fortes, est de lui. Depuis, évidemment, il a fait encore plein d'albums. Mais pas n'importe quoi! Il a terminé “La Route de Selma” avec Berthet. C'est de nouveau superbe ... Et puis le prochain Broussaille... peut-être? On a une bonne entente sur le plan artistique également. Quelqu'un qui va puiser chez des grands Maîtres ce n'est pas fréquent! Il travaille avec des bouquins de Goya, Michel-Ange, à côté de sa table. Ça peut paraître prétentieux; quand on le rencontre, ça ne l'est pas du tout. C'est quelqu'un de très drôle. (rires)
Texte © Dargaud