Outre d’être un studio de dessinateurs, plasticiens, sérigraphes et éditeurs de livres d’artistes, d’estampes, de livres animés et de leporellos, Icinori, c’est d’abord un duo étonnant, une âme à deux têtes, quatre mains et vingt doigts, liant la Franco-Hispano-Japonaise Mayumi Otero et le Français Raphaël Urwiller, tous deux diplômés de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, où ils se sont rencontrés. Ils créent Icinori en 2007, sur les bancs de l’établissement. Depuis lors, ils voyagent, enquêtent, observent, illustrent et dessinent ensemble, avec une minutie qui tient de l’indicible. Au fil des ans, leur style devient surtout marqué du sceau de l’audace : Mayumi Otero et Raphaël Urwiller acceptent d’être vus tels des « héritiers modernes des maîtres de l’estampe », même s’ils citent aussi de grands peintres et graveurs — Goya, Dürer, Hockney ou Kuniyoshi —, la Renaissance florentine, les maîtres de l’art brut chinois, les affichistes pop japonais et des éphéméras en cascade. Auteur indépendant et décalé d’une trentaine d’ouvrages, créateur des éditions Icinori, le duo questionne avec force l’objet-livre même. Parmi les ouvrages parus, trois en particulier rendent compte de leurs style et de leur créativité : Issun Bôshi (Actes Sud Junior, 2014), Et puis (Albin Michel Jeunesse, 2018) ou encore Carrière (Icinori, 2018). Icinori a été publié dans Le Monde, Télérama, Les Inrockuptibles, The New York Times, Wired, The New Yorker, Forbes, dans les revues Feuilleton et XXI, et jusque dans le mythique Variety. Artistes du sensible, les deux complices exposent à Londres, Bologne, Barcelone, Paris ou encore Séoul — sans jamais véritablement s’exposer eux-mêmes.
Outre d’être un studio de dessinateurs, plasticiens, sérigraphes et éditeurs de livres d’artistes, d’estampes, de livres animés et de leporellos, Icinori, c’est d’abord un duo étonnant, une âme à deux têtes, quatre mains et vingt doigts, liant la Franco-Hispano-Japonaise Mayumi Otero et le Français Raphaël Urwiller, tous deux diplômés de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, où ils se sont rencontrés. Ils créent Icinori en 2007, sur les bancs de l’établissement. Depuis lors, ils voyagent, enquêtent, observent, illustrent et dessinent ensemble, avec une minutie qui tient de l’indicible. Au fil des ans, leur style devient surtout marqué du sceau de l’audace : Mayumi Otero et Raphaël Urwiller acceptent d’être vus tels des « héritiers modernes des maîtres de l’estampe », même s’ils citent aussi de grands peintres et graveurs — Goya, Dürer, Hockney ou Kuniyoshi —, la Renaissance florentine, les maîtres de l’art brut chinois, les affichistes pop japonais et des éphéméras en cascade. Auteur indépendant et décalé d’une trentaine d’ouvrages, créateur des éditions Icinori, le duo questionne avec force l’objet-livre même. Parmi les ouvrages parus, trois en particulier rendent compte de leurs style et de leur créativité : Issun Bôshi (Actes Sud Junior, 2014), Et puis (Albin Michel Jeunesse, 2018) ou encore Carrière (Icinori, 2018). Icinori a été publié dans Le Monde, Télérama, Les Inrockuptibles, The New York Times, Wired, The New Yorker, Forbes, dans les revues Feuilleton et XXI, et jusque dans le mythique Variety. Artistes du sensible, les deux complices exposent à Londres, Bologne, Barcelone, Paris ou encore Séoul — sans jamais véritablement s’exposer eux-mêmes.