Geco Hirasawa, née un 13 janvier, est une illustratrice reconnue, qui a notamment dessiné les couvertures de la série La Fille du pirate Murakami, vendue à plusieurs millions d’exemplaires au Japon. Histoires sans fin, son premier manga, combine son talent pour la couleur et sa fascination pour les récits hors du commun. Enfant, elle se passionne pour Black Jack et Phénix, l’oiseau de feu, deux œuvres du célèbre Osamu Tezuka alliant le plaisir de la lecture à une véritable réflexion sur l’être humain. À la même époque, elle découvre la littérature européenne avec les Contes d’une poche et d’une autre poche du Tchèque Karel Čapek, ou encore le roman Mon Village de Jean Cau. L’humour noir et l’inattendu de ces récits la marquent et ces derniers deviennent pour elle de véritables références. Geco Hirasawa dessine depuis toujours, mais choisit d’abord de se consacrer à ses études d’architecture à la prestigieuse université de Tokyo. Son diplôme en poche, elle travaille comme employée de bureau avant d’être repérée par des éditeurs japonais grâce à ses illustrations en ligne. La jeune femme possède une touche unique, influencée par les photographies de Robert Capa, de Man Ray ou encore d’Eugène Atget. Tandis qu’elle gagne en notoriété, elle saute le pas et se lance comme illustratrice professionnelle. En plus de ses commandes, elle crée en amateur sa propre histoire, tout en couleurs et sans paroles : c’est la naissance de Marie. À contre-courant, son héroïne n’est pas sage, gentille ou attentionnée, elle se donne toujours à fond, n’en fait qu’à sa tête et n’a pas sa langue dans sa poche. À travers elle, Geco Hirasawa lance un cri de résistance face aux carcans imposés par la société !
Texte © Ki-oon
Geco Hirasawa, née un 13 janvier, est une illustratrice reconnue, qui a notamment dessiné les couvertures de la série La Fille du pirate Murakami, vendue à plusieurs millions d’exemplaires au Japon. Histoires sans fin, son premier manga, combine son talent pour la couleur et sa fascination pour les récits hors du commun. Enfant, elle se passionne pour Black Jack et Phénix, l’oiseau de feu, deux œuvres du célèbre Osamu Tezuka alliant le plaisir de la lecture à une véritable réflexion sur l’être humain. À la même époque, elle découvre la littérature européenne avec les Contes d’une poche et d’une autre poche du Tchèque Karel Čapek, ou encore le roman Mon Village de Jean Cau. L’humour noir et l’inattendu de ces récits la marquent et ces derniers deviennent pour elle de véritables références. Geco Hirasawa dessine depuis toujours, mais choisit d’abord de se consacrer à ses études d’architecture à la prestigieuse université de Tokyo. Son diplôme en poche, elle travaille comme employée de bureau avant d’être repérée par des éditeurs japonais grâce à ses illustrations en ligne. La jeune femme possède une touche unique, influencée par les photographies de Robert Capa, de Man Ray ou encore d’Eugène Atget. Tandis qu’elle gagne en notoriété, elle saute le pas et se lance comme illustratrice professionnelle. En plus de ses commandes, elle crée en amateur sa propre histoire, tout en couleurs et sans paroles : c’est la naissance de Marie. À contre-courant, son héroïne n’est pas sage, gentille ou attentionnée, elle se donne toujours à fond, n’en fait qu’à sa tête et n’a pas sa langue dans sa poche. À travers elle, Geco Hirasawa lance un cri de résistance face aux carcans imposés par la société !
Texte © Ki-oon