Né à Mont-Saint-Aignan au siècle dernier, Bruno Duhamel arrive à Paris à l’age de 13 ans ou il effectue de brillantes études scientifiques qui se concluent par un Bac Littéraire emporté haut la main. Il décide donc de suivre cette voie et s’inscris à la Faculté d’arts plastiques St Charles, tout en suivant les cours de morphologie de Jean-François Debord à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il obtient sans le vouloir sa 1ère année de DEUG et décide d’entrer directement en seconde année à l’atelier de bande dessinée d’Angoulême. Mais l’École régionale des beaux-arts vient alors d’être (sobrement) rebaptisée École Européenne Supérieure des Arts et Technologies de l'Image (E.E.S.A.T.I), et il réalise face aux autres étudiants que son niveau artistique frôle l'abstraction. Pris par le sentiment d'être un mauvais élève de la fin du néandertal paumé au milieu du musée Guggenheim, à la recherche d'un mur propre pour y poser une trace de doigt, il supplie le jury de le rétrograder au plus vite en première année... Il y rencontre quelques illustres professeurs tels que Dominique Hérody, Gérald Gorridge, Thierry Smolderen ou Claude Richard, mais aussi des étudiants scandaleusement talentueux tels que Jean Emmanuel Vermot-Desroches, Djozépé, fondateur du site Coconino, Tristan Lagrange, Natacha Sicaud ou Dan Christensen. Au bout de trois ans il obtient un diplôme des beaux-arts tout ce qui y a de plus banal et enchaîne sur une formation en image de synthèse au C.N.B.D.I (Centre National de la Bande Dessinée et de l’Image), qui se finit à Miami pour modéliser des piscines de luxe destinées aux plus démunis. Il en revient avec l'envie de devenir révolutionnaire à Cuba, et décide finalement d'entrer dans une célèbre entreprise de jeux vidéo française pour y faire des sites internet. Il démissionne volontairement quelques mois avant un plan social, ce qui lui permet d'éviter de justesse deux ans d'indémnités... La bande dessinée le rattrape en la personne de Frédéric Brrémaud, fils d'agriculteur vendéen né sur les rives de la Mer Rouge, responsable multimédia du pôle de l'image d'Angoulême, grand fournisseur d'Italiens auprès des meilleures maisons d'éditions, avec qui il crée les séries "Kochka", "Butch Cassidy" et "Harlem". Depuis les rencontres s'enchaînent, et il réussi à épuiser les scénaristes les uns après les autres, en les forçant à l'obliger à dessiner des trucs super compliqués. En parallèle, il anime le site internet www.hibbouk.com
Texte et photo © Auteur
Né à Mont-Saint-Aignan au siècle dernier, Bruno Duhamel arrive à Paris à l’age de 13 ans ou il effectue de brillantes études scientifiques qui se concluent par un Bac Littéraire emporté haut la main. Il décide donc de suivre cette voie et s’inscris à la Faculté d’arts plastiques St Charles, tout en suivant les cours de morphologie de Jean-François Debord à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il obtient sans le vouloir sa 1ère année de DEUG et décide d’entrer directement en seconde année à l’atelier de bande dessinée d’Angoulême. Mais l’École régionale des beaux-arts vient alors d’être (sobrement) rebaptisée École Européenne Supérieure des Arts et Technologies de l'Image (E.E.S.A.T.I), et il réalise face aux autres étudiants que son niveau artistique frôle l'abstraction. Pris par le sentiment d'être un mauvais élève de la fin du néandertal paumé au milieu du musée Guggenheim, à la recherche d'un mur propre pour y poser une trace de doigt, il supplie le jury de le rétrograder au plus vite en première année... Il y rencontre quelques illustres professeurs tels que Dominique Hérody, Gérald Gorridge, Thierry Smolderen ou Claude Richard, mais aussi des étudiants scandaleusement talentueux tels que Jean Emmanuel Vermot-Desroches, Djozépé, fondateur du site Coconino, Tristan Lagrange, Natacha Sicaud ou Dan Christensen. Au bout de trois ans il obtient un diplôme des beaux-arts tout ce qui y a de plus banal et enchaîne sur une formation en image de synthèse au C.N.B.D.I (Centre National de la Bande Dessinée et de l’Image), qui se finit à Miami pour modéliser des piscines de luxe destinées aux plus démunis. Il en revient avec l'envie de devenir révolutionnaire à Cuba, et décide finalement d'entrer dans une célèbre entreprise de jeux vidéo française pour y faire des sites internet. Il démissionne volontairement quelques mois avant un plan social, ce qui lui permet d'éviter de justesse deux ans d'indémnités... La bande dessinée le rattrape en la personne de Frédéric […]