Après sa scolarité au lycée Hoche de Versailles, puis a travaillé pour Le Nouvel Observateur, puis pour RFI. Il travaille désormais pour l’émission de Canal+, « Spécial Investigation », puis Envoyé Spécial sur France Télévisions (en 2017). Thierry Vincent incarne à merveille le soixante-huitard, une espèce pourtant en voie d’extinction dans la société, mais encore largement représentée chez les journalistes. Représentant parfait de « l’esprit Charlie », militant anti-Front national revendiqué dans le sillage de Guy Konopnicki, il n’hésite pas à se mettre en scène dans ses reportages, optant pour un traitement manichéen de l’information. Pour Thierry Vincent, les « méchants » sont forcément de droite et les « gentils » de gauche. Son libertarisme a toutefois des limites puisque la police, et particulièrement les services de renseignement, qui lui permettent de réaliser ses reportages, trouvent une utilité à ses yeux… Cette collaboration étroite entre Thierry Vincent et des membres du ministère de l’Intérieur s’avère profitable pour les deux parties : d’un côté, le journaliste de l’émission « Spécial investigation » de Canal+ a accès à des éléments inédits d’enquêtes, de l’autre, l’État a la possibilité d’orienter sans se mouiller l’opinion publique sur certains sujets ou de créer un rideau de fumée sur des histoires gênantes.
Après sa scolarité au lycée Hoche de Versailles, puis a travaillé pour Le Nouvel Observateur, puis pour RFI. Il travaille désormais pour l’émission de Canal+, « Spécial Investigation », puis Envoyé Spécial sur France Télévisions (en 2017). Thierry Vincent incarne à merveille le soixante-huitard, une espèce pourtant en voie d’extinction dans la société, mais encore largement représentée chez les journalistes. Représentant parfait de « l’esprit Charlie », militant anti-Front national revendiqué dans le sillage de Guy Konopnicki, il n’hésite pas à se mettre en scène dans ses reportages, optant pour un traitement manichéen de l’information. Pour Thierry Vincent, les « méchants » sont forcément de droite et les « gentils » de gauche. Son libertarisme a toutefois des limites puisque la police, et particulièrement les services de renseignement, qui lui permettent de réaliser ses reportages, trouvent une utilité à ses yeux… Cette collaboration étroite entre Thierry Vincent et des membres du ministère de l’Intérieur s’avère profitable pour les deux parties : d’un côté, le journaliste de l’émission « Spécial investigation » de Canal+ a accès à des éléments inédits d’enquêtes, de l’autre, l’État a la possibilité d’orienter sans se mouiller l’opinion publique sur certains sujets ou de créer un rideau de fumée sur des histoires gênantes.