Né en 1946 à Bergen, au nord d’Amsterdam, Adriaan van Dis a grandi dans une famille rapatriée d’Indonésie. Son père, sous-officier de l’armée coloniale, invalide de guerre vivant dans ses souvenirs, a durablement marqué sa sensibilité. Après des études de néerlandais à Amsterdam et (ce qui est plus rare) d’afrikaans dans la région du Cap en Afrique du Sud, Adriaan van Dis a opté pour l’écriture après un détour par le militantisme anti-apartheid et le journalisme littéraire. Grand connaisseur de l’Afrique, sincèrement engagé en faveur du Sud, il se fait d’abord connaître comme auteur de voyage (Sur la route de la soie ; La Terre promise ; En Afrique). Son œuvre se développe ensuite en une majestueuse série d’autofictions où il dénoue les fils d’une identité multiculturelle, à travers une écriture raffinée : Les dunes coloniales, qui a reçu deux prix littéraires importants, Dubbelliefde (Amour double), Familieziek (Fichue famille) et De wandelaar (Le promeneur).
Né en 1946 à Bergen, au nord d’Amsterdam, Adriaan van Dis a grandi dans une famille rapatriée d’Indonésie. Son père, sous-officier de l’armée coloniale, invalide de guerre vivant dans ses souvenirs, a durablement marqué sa sensibilité. Après des études de néerlandais à Amsterdam et (ce qui est plus rare) d’afrikaans dans la région du Cap en Afrique du Sud, Adriaan van Dis a opté pour l’écriture après un détour par le militantisme anti-apartheid et le journalisme littéraire. Grand connaisseur de l’Afrique, sincèrement engagé en faveur du Sud, il se fait d’abord connaître comme auteur de voyage (Sur la route de la soie ; La Terre promise ; En Afrique). Son œuvre se développe ensuite en une majestueuse série d’autofictions où il dénoue les fils d’une identité multiculturelle, à travers une écriture raffinée : Les dunes coloniales, qui a reçu deux prix littéraires importants, Dubbelliefde (Amour double), Familieziek (Fichue famille) et De wandelaar (Le promeneur).