Laurent Bailly est né en 1973 à Chartres où il grandit sous l’œil des statues-colonnes du portail nord de la cathédrale, lesquelles exercent sur lui un attrait aussi formidable qu’inquiétant. Après ses études à Paris, il vit et travaille aujourd’hui à Vitry sur Seine. Du croquis exécuté sur le vif qui capture un instant de réalité, à la narration en bande dessiné qui développe un récit excentrique, Laurent Bailly conjugue le dessin à toutes les vitesses et à tous les temps. Diplômé des Arts Appliqués, à l’école Olivier de Serre, puis des beaux-arts de Paris, où il fut l’élève de Vladimir Velickovic, il se forge une identité avec la pratique du dessin comme outil d’expression, mais surtout comme instrument du regard, acquérant la conviction que le dessinateur est un témoin du vivant particulièrement perspicace, multipliant les points de vues. Pour lui, le dessin est une re-création complexe du réel qui se situe quelque part entre mémoire et fantasme et combine des informations tant intellectuelles que sensorielles, une pratique qui puise dans le réel sans jamais s’y soumettre. c’est là, sur le seuil, que se tient le dessinateur, regardant des deux côtés à la fois, tel un janus facétieux. Il en va de même concernant ses influences dont on peut dire qu’elles procèdent d’un double intérêt pour les arts plastiques et une forme de culture dite « populaire ». En suivant une logique de l’entre-deux, du combinatoire, de la rencontre, Laurent Bailly cherche à créer un terrain propice à la narration. Le dessin envisagé comme une situation qui porte en elle la rémanence de ce qui l’engendra et introduit ce qui sera.
Laurent Bailly est né en 1973 à Chartres où il grandit sous l’œil des statues-colonnes du portail nord de la cathédrale, lesquelles exercent sur lui un attrait aussi formidable qu’inquiétant. Après ses études à Paris, il vit et travaille aujourd’hui à Vitry sur Seine. Du croquis exécuté sur le vif qui capture un instant de réalité, à la narration en bande dessiné qui développe un récit excentrique, Laurent Bailly conjugue le dessin à toutes les vitesses et à tous les temps. Diplômé des Arts Appliqués, à l’école Olivier de Serre, puis des beaux-arts de Paris, où il fut l’élève de Vladimir Velickovic, il se forge une identité avec la pratique du dessin comme outil d’expression, mais surtout comme instrument du regard, acquérant la conviction que le dessinateur est un témoin du vivant particulièrement perspicace, multipliant les points de vues. Pour lui, le dessin est une re-création complexe du réel qui se situe quelque part entre mémoire et fantasme et combine des informations tant intellectuelles que sensorielles, une pratique qui puise dans le réel sans jamais s’y soumettre. c’est là, sur le seuil, que se tient le dessinateur, regardant des deux côtés à la fois, tel un janus facétieux. Il en va de même concernant ses influences dont on peut dire qu’elles procèdent d’un double intérêt pour les arts plastiques et une forme de culture dite « populaire ». En suivant une logique de l’entre-deux, du combinatoire, de la rencontre, Laurent Bailly cherche à créer un terrain propice à la narration. Le dessin envisagé comme une situation qui porte en elle la rémanence de ce qui l’engendra et introduit ce qui sera.