Né à Montréal, au Québec, le 9 juillet 1964, d'un père italien et d'une mère française, Emmanuel Vegliona quitte le Canada avec sa famille à l'âge de trois ans, pour aller vivre en Toscane, en Italie. Il passe sa jeunesse dans la petite ville côtière de Forte dei Marmi ("Fort des Marbres"), petit port balnéaire devenu depuis une sorte de Deauville italienne et qui doit son nom au commerce du marbres qui transitaient par là avant de rejoindre les ateliers d'artistes tels que celui de Michel-Ange. Passionné par le dessin, l'art et la bande dessinée, il suit des études artistiques dans la ville voisine de Carrara, qu'il poursuit jusqu'à l'Académie des Beaux-Arts où il présente comme thèse une adaptation en bande dessinée d'une nouvelle d'Edgar Allan Poe. Cela lui permet d'être sélectionné par le festival de Lucca dans la sélection "nouveaux talents", où sont exposées ses planches originales (1986, 1987). Sa première publication lui vient de la mairie de Carrare qui lui commande, à quinze ans, un album sur l'Histoire du marbre, pierre noble qui a rendu célèbre cette région. Après cet encouragement, il collabore très vite en tant que dessinateur de satire politique avec les journaux régionaux et quelques magazines sans rémunération. Mais ses démarches auprès des éditeurs italiens se concluent par des échecs, hormis une proposition de mise à l'essai aux studios italiens de "Disney", qu'il refuse. En rentrant aux Beaux-Arts, il s'attaque parallèlement à la peinture. En, 1987, il fonde, avec un ami sculpteur, un atelier où se mélangent les personnalités et les activités artistiques (peinture, musique, sculpture) lors de "performances". Il expose ses tableaux à Florence lors d'une manifestation internationale itinérante qui le mène jusqu'à Salonicco en Grèce. Pendant cette période, il alterne peinture et bande dessinée, mais ses démarches auprès des éditeurs ne lui rapportant aucune production durable, il décide de s'installer à Paris, en 1990, espérant que le terrain y sera plus fructueux. Mais la vie est dure et chère à Paris. Il offre alors ses talents à de nombreuses agences de publicité, se forme sur le tas, tout en continuant à démarcher la presse. Après Nintendo Player et Player One, il crée une bande dessinée sur le monde des jeux vidéo dans Ultra Player. Après divers essais chez divers éditeurs, un dossier arrive sur le bureau des Editions Dupuis. Philippe Vandooren, le Directeur Editorial, est séduit par la puissance de son graphisme, mais pas par le scénario. Il lui propose d'entrer en contact avec Pierre Pelot, écrivain prolifique, réputé en des domaines divers, mais encore complètement novice en matière de bande dessinée. Le courant passe entre le futur scénariste et jeune dessinateur. Ils décident de se lancer en commun dans un grand cycle SF, genre où s'inscrit la moitié de l'abondante oeuvre littéraire de Pelot. On ne s'étonnera donc pas que ce premier récit ait été dédié à Philippe Vandooren par les auteurs qu'il a tous deux découverts et aidés à se rencontrer.
Texte et photo © Dupuis
Né à Montréal, au Québec, le 9 juillet 1964, d'un père italien et d'une mère française, Emmanuel Vegliona quitte le Canada avec sa famille à l'âge de trois ans, pour aller vivre en Toscane, en Italie. Il passe sa jeunesse dans la petite ville côtière de Forte dei Marmi ("Fort des Marbres"), petit port balnéaire devenu depuis une sorte de Deauville italienne et qui doit son nom au commerce du marbres qui transitaient par là avant de rejoindre les ateliers d'artistes tels que celui de Michel-Ange. Passionné par le dessin, l'art et la bande dessinée, il suit des études artistiques dans la ville voisine de Carrara, qu'il poursuit jusqu'à l'Académie des Beaux-Arts où il présente comme thèse une adaptation en bande dessinée d'une nouvelle d'Edgar Allan Poe. Cela lui permet d'être sélectionné par le festival de Lucca dans la sélection "nouveaux talents", où sont exposées ses planches originales (1986, 1987). Sa première publication lui vient de la mairie de Carrare qui lui commande, à quinze ans, un album sur l'Histoire du marbre, pierre noble qui a rendu célèbre cette région. Après cet encouragement, il collabore très vite en tant que dessinateur de satire politique avec les journaux régionaux et quelques magazines sans rémunération. Mais ses démarches auprès des éditeurs italiens se concluent par des échecs, hormis une proposition de mise à l'essai aux studios italiens de "Disney", qu'il refuse. En rentrant aux Beaux-Arts, il s'attaque parallèlement à la peinture. En, 1987, il fonde, avec un ami sculpteur, un atelier où se mélangent les personnalités et les activités artistiques (peinture, musique, sculpture) lors de "performances". Il expose ses tableaux à Florence lors d'une manifestation internationale itinérante qui le mène jusqu'à Salonicco en Grèce. Pendant cette période, il alterne peinture et bande dessinée, mais ses démarches auprès des éditeurs ne lui rapportant aucune production durable, il décide de s'installer à Paris, […]
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H.A.N.D.
