Masako Yoshi est née le 31 octobre 1958 à Yokohama, où elle vit toujours aujourd'hui. Diplômée de l'Université Nationale de Yokohama en sciences économiques, elle profite de ses années estudiantines pour jouer dans un orchestre, puisqu'elle adore la musique. C'est d'ailleurs dans l'optique de pouvoir s'acheter un violon qu'elle dessine son tout premier manga, une histoire racontant la jeunesse sombre d'une garçon mélancolique, qu'elle propose au magazine Margaret de Shûeisha. Malgré l'aspect un peu sinistre de l'histoire, celle-ci rencontre suffisamment de succès pour permettre à Masako Yoshi de se payer son violon, mais elle n'aura finalement jamais le temps de profiter pleinement de son instrument, car sa maison d'édition, ravie par sa première histoire, lui fait très vite plusieurs autres offres qui la poussent à se consacrer pleinement au dessin de manga. À partir de là, sa première œuvre jouissant d'une certaine notoriété est "Aisazu ni ha Irarenai" (愛さずにはいられない ) / "Comment ne pas t'aimer", qu'elle dessine en 1983. S'axant un peu plus sur le quotidien que sur les sentiments, l'œuvre se démarquait un peu dans la production d'alors du magazine Margaret, production qui était alors fortement axée sur la romance. La mangaka poursuit pendant un temps ce type de récit mêlant quotidien et sentiments au sein du magazine Margaret, avec quelques titres comme "Boo boo" / Manabu en 1984 et "Asa made matenai" (朝まで待てない) / Du haut de mon monde en 1985, puis elle commence à connaître une petite évolution avec des titres qui, bien que toujours ancrés dans le shôjo, adoptent des thèmes un peu plus spécifiques, tels "Bokutachi no mozart" (僕たちのモーツアルト) / Très cher Mozart en 1985 ou "Sayonara Santa Claus" en 1986. La fin des années 1980 et le début des années 1990 voient l'auteure commencer une certaine évolution, s'essayer à d'autres choses : première collaboration avec l'éditeur Hakusensha pour le one-shot un brin fantastique "Hoshi he Iku Fune" dont elle signe les dessins sur un scénario de Makoto Arai en 1988, romances mettant en scène des personnages plus mâtures avec les titres axés josei que sont "Hakobune Monogatari" en 1990, "Happy birthday - 5-nen me no tanjôbi" en 1991, "Mainichi ga renai eiga" en 1992, "Pajama!" en 1993... La même année, elle poursuit dans cette veine plus adulte en publiant "Foods" chez l'éditeur Kawade Shobo Shinsha. Elle s'offre aussi une collaboration avec l'éditeur Starts Shupan en 1992 pour "A little heaven - kekkon made ni yomu 18 no story", et avec Kôdansha en 1993 pour "Orange na futari". Sa carrière se poursuit dans le josei et ne s'en démarque que très peu. Masako Yoshi poursuit différentes collaborations avec plusieurs éditeurs. L'année 1997 est marquée par une nouvelle collaboration avec Kôdansha pour le one-shot "Bb de mf", et par l'arrivée de la série comique "1-choume no rakuen", qu'elle terminera 6 ans plus tard, en 2003, après 3 volumes. Elle réaborde le thème de la musique avec "Chopin to Bayer" en 1998.
L'année suivante, après de nombreux titres courts et one-shot, elle se relance enfin dans une œuvre plus longue : le josei "Utena no kekkon", qui s'achèvera en 2000 après 5 volumes. L'arrivée dans les années 2000 accentue le tournant plus adulte pris par l'auteure. Notamment, en 2009 paraît "Kawa no ikisaki", recueil d'histoires courtes célébrant ses 30 ans de carrière. Et sa dernière œuvre en date, qui date de 2013, est un nouveau témoin de son envie d'expérimenter de nouveaux genres, puisqu'il s'agit d'un seinen documentaire sur "Eleanor Roosevelt", qu'elle dessine sur un scénario de Natsuko Akita. En plus de son activité de mangaka, elle est également professeure au "Tokyo Polytechnic University's Department of Manga" depuis la fin des années 2000. Masako Yoshi signale être très active sur Twitter, et adorer les animaux dont les chiens et les chats, la couleur bleu... et l'alcool !
Masako Yoshi est née le 31 octobre 1958 à Yokohama, où elle vit toujours aujourd'hui. Diplômée de l'Université Nationale de Yokohama en sciences économiques, elle profite de ses années estudiantines pour jouer dans un orchestre, puisqu'elle adore la musique. C'est d'ailleurs dans l'optique de pouvoir s'acheter un violon qu'elle dessine son tout premier manga, une histoire racontant la jeunesse sombre d'une garçon mélancolique, qu'elle propose au magazine Margaret de Shûeisha. Malgré l'aspect un peu sinistre de l'histoire, celle-ci rencontre suffisamment de succès pour permettre à Masako Yoshi de se payer son violon, mais elle n'aura finalement jamais le temps de profiter pleinement de son instrument, car sa maison d'édition, ravie par sa première histoire, lui fait très vite plusieurs autres offres qui la poussent à se consacrer pleinement au dessin de manga. À partir de là, sa première œuvre jouissant d'une certaine notoriété est "Aisazu ni ha Irarenai" (愛さずにはいられない ) / "Comment ne pas t'aimer", qu'elle dessine en 1983. S'axant un peu plus sur le quotidien que sur les sentiments, l'œuvre se démarquait un peu dans la production d'alors du magazine Margaret, production qui était alors fortement axée sur la romance. La mangaka poursuit pendant un temps ce type de récit mêlant quotidien et sentiments au sein du magazine Margaret, avec quelques titres comme "Boo boo" / Manabu en 1984 et "Asa made matenai" (朝まで待てない) / Du haut de mon monde en 1985, puis elle commence à connaître une petite évolution avec des titres qui, bien que toujours ancrés dans le shôjo, adoptent des thèmes un peu plus spécifiques, tels "Bokutachi no mozart" (僕たちのモーツアルト) / Très cher Mozart en 1985 ou "Sayonara Santa Claus" en 1986. La fin des années 1980 et le début des années 1990 voient l'auteure commencer une certaine évolution, s'essayer à d'autres choses : première collaboration avec l'éditeur Hakusensha pour le one-shot un brin fantastique […]