Né d’une mère abruzzaise et d’un père alsacien dans le bain de deux dialectes, Antonio Werli apprend à lire avec une bouteille de Chianti qui sert de pied de lampe à sa prime jeunesse. Auréolé de cette lumière propice, il rejoint avec allégresse les bancs des Lettres Modernes où, après une première demi-journée décisive, il a une nouvelle illumination : ce sera la dernière. Une fortune résolue le mène ipso facto en librairie. Il y officie douze années à Obernai, égrenant quotidiennement et inlassablement chacun des maillons de la chaîne du livre. En parallèle et en suite de quoi, il pilote, à la fin des années deux-mille, la revue Cyclocosmia avec Julien Schuh et Julien Frantz. Il est aussi l’un des fondateurs et animateurs du Fric Frac Club, revue de critique littéraire, en ligne depuis 2007. Il publie à cette époque ses premières traductions et ses premières critiques dans des revues. Cabriolant entre l’espagnol et l’italien, il fait un beau jour l’irresponsable serment de gagner son pain en traduisant des micro-fictions échevelées et des terrorisants romans-monstres. Sa première traduction, Les Aventures d’un romancier atonal de l’Argentin Alberto Laiseca, l’inventeur du « réalisme délirant », paraît aux éditions Attila en 2013. Puis, depuis 2015, il réalise les maquettes de la collection Extremcontemporáneo, des Éditions argentines Milena París. En 2016, Cheyne Éditeur lui confie la codirection, avec Mariette Navarro, de la collection de littérature française contemporaine Grands Fonds. À cette heure, Antonio Werli pourchasse, à quatre mains avec la traductrice Monique Baccelli, l’un des derniers mastodontes encore indomptés de la littérature européenne du XXe siècle : traduction au long cours, les mille et quelques pages d’Horcynus Orca du Sicilien Stefano D’Arrigo seront publiées un jour prochain par Le Nouvel Attila. Il vit maintenant à Buenos Aires.
Né d’une mère abruzzaise et d’un père alsacien dans le bain de deux dialectes, Antonio Werli apprend à lire avec une bouteille de Chianti qui sert de pied de lampe à sa prime jeunesse. Auréolé de cette lumière propice, il rejoint avec allégresse les bancs des Lettres Modernes où, après une première demi-journée décisive, il a une nouvelle illumination : ce sera la dernière. Une fortune résolue le mène ipso facto en librairie. Il y officie douze années à Obernai, égrenant quotidiennement et inlassablement chacun des maillons de la chaîne du livre. En parallèle et en suite de quoi, il pilote, à la fin des années deux-mille, la revue Cyclocosmia avec Julien Schuh et Julien Frantz. Il est aussi l’un des fondateurs et animateurs du Fric Frac Club, revue de critique littéraire, en ligne depuis 2007. Il publie à cette époque ses premières traductions et ses premières critiques dans des revues. Cabriolant entre l’espagnol et l’italien, il fait un beau jour l’irresponsable serment de gagner son pain en traduisant des micro-fictions échevelées et des terrorisants romans-monstres. Sa première traduction, Les Aventures d’un romancier atonal de l’Argentin Alberto Laiseca, l’inventeur du « réalisme délirant », paraît aux éditions Attila en 2013. Puis, depuis 2015, il réalise les maquettes de la collection Extremcontemporáneo, des Éditions argentines Milena París. En 2016, Cheyne Éditeur lui confie la codirection, avec Mariette Navarro, de la collection de littérature française contemporaine Grands Fonds. À cette heure, Antonio Werli pourchasse, à quatre mains avec la traductrice Monique Baccelli, l’un des derniers mastodontes encore indomptés de la littérature européenne du XXe siècle : traduction au long cours, les mille et quelques pages d’Horcynus Orca du Sicilien Stefano D’Arrigo seront publiées un jour prochain par Le Nouvel Attila. Il vit maintenant à Buenos Aires.