Né en 1960, à Saint-Étienne, ce sapeur-pompier chauve aux yeux bleus est intarissable sur les Gaulois et les Romains. Avec sa bande d’amis (Christophe Ansar au dessin, Hugo Poupelin à la couleur, Silvio Luccisano à l’écriture), Jean-Louis Rodriguez a réalisé Gergovie, 2e tome d’une série BD sur l’année 52 avant JC, « un moment clé dans la guerre des Gaules ». En parallèle de son travail à la caserne, il profite de son temps libre pour avancer sur la bande dessinée. Une ou deux heures chaque matin en semaine, et le week-end. « Réaliser une BD sur un thème historique comme celui-là, c’est un travail personnel qui demande beaucoup de recherches, de lectures, et énormément de temps. » Et même si les collègues de caserne sont au fait de sa passion, pas question de mélanger vie professionnelle et loisirs (« ce n’est ni mon métier ni ce qui me fait vivre »). Ni de badiner avec le sérieux du projet : « Je ne suis pas historien, il faut rendre à César ce qui est à César, ironise le sapeur-pompier. Mais nous avons voulu respecter au maximum la réalité des faits, tout en soulignant la stratégie des Gaulois. » Mis à part « une femme au rôle ambigu » et un journaliste reporter pour « apporter un peu de romanesque et de piquant », Jean-Louis et ses amis se sont appuyés sur les écrits de Jules César (Commentaires sur la guerre des Gaules). Ont reçu le soutien de Christian Goudineau, historien de l’Antiquité et professeur honoraire au Collège de France. Et ont fait valider chaque planche de BD par des archéologues.
Né en 1960, à Saint-Étienne, ce sapeur-pompier chauve aux yeux bleus est intarissable sur les Gaulois et les Romains. Avec sa bande d’amis (Christophe Ansar au dessin, Hugo Poupelin à la couleur, Silvio Luccisano à l’écriture), Jean-Louis Rodriguez a réalisé Gergovie, 2e tome d’une série BD sur l’année 52 avant JC, « un moment clé dans la guerre des Gaules ». En parallèle de son travail à la caserne, il profite de son temps libre pour avancer sur la bande dessinée. Une ou deux heures chaque matin en semaine, et le week-end. « Réaliser une BD sur un thème historique comme celui-là, c’est un travail personnel qui demande beaucoup de recherches, de lectures, et énormément de temps. » Et même si les collègues de caserne sont au fait de sa passion, pas question de mélanger vie professionnelle et loisirs (« ce n’est ni mon métier ni ce qui me fait vivre »). Ni de badiner avec le sérieux du projet : « Je ne suis pas historien, il faut rendre à César ce qui est à César, ironise le sapeur-pompier. Mais nous avons voulu respecter au maximum la réalité des faits, tout en soulignant la stratégie des Gaulois. » Mis à part « une femme au rôle ambigu » et un journaliste reporter pour « apporter un peu de romanesque et de piquant », Jean-Louis et ses amis se sont appuyés sur les écrits de Jules César (Commentaires sur la guerre des Gaules). Ont reçu le soutien de Christian Goudineau, historien de l’Antiquité et professeur honoraire au Collège de France. Et ont fait valider chaque planche de BD par des archéologues.
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Alésia : L'ultime espoir
