Sa poésie, son imaginaire, la musique de ses mots trouvent sa source dans ses racines capesterriennes, plus exactement à Fond Cacao en Guadeloupe. Issu d’une grande fratrie, Alain Mabiala donnait l’image d’un enfant rêveur dont l’imaginaire allait être rapidement au service des mots. Il est âgé de sept ans, lorsque la commune de Capesterre-Belle-Eau organise un concours de poésie à l'occasion de la fête des mères, c'est tout naturellement qu’il y participe. C’est le début de la reconnaissance, il remporte le premier prix et reçoit les félicitations du jury présidé par le maire Paul Lacave fort étonné de son âge. Alain Mabiala aime à dire qu’il est avant tout un poète, qu’il est né poète, et précise que la poésie est d'abord une vibration issue d'une émotion, et là les mots coulent à flot pour ne plus vous appartenir, et se déversent en vers, en rimes etc... Il se reconnaît volontiers disciple de Lafontaine, car il fait souvent intervenir les animaux comme personnage à laquelle il rajoute une couleur locale. Plusieurs fois primés : 1er prix du concours de poésie (journée internationale créole) - 1er prix de prose française (Académie de belles lettres) - 1er prix de conte créole (Jeux floraux) - 1er prix et Médaille d'or de l'académie de Lutèce (Paris) - 1er prix du recueil de poèmes (Académie des belles lettres) - Hibiscus d'or (Académie des belles lettres) ; Il est reconnu dans le monde de la poésie et des lettres, il nous ensorcelle à chaque sortie d’un ouvrage grâce à son désir constant de faire vivre les histoires racontées par nos grands-parents. En cela, il fait un pont entre la tradition orale et l’écriture, et nous emmène vers nos racines, nos traditions, notre vécu… Si la poésie reste son mode d’expression premier, il s’est rapidement tourné vers l’écriture d’ouvrage. La musicalité de ses mots l’a tout naturellement conduit à devenir parolier grâce à une rencontre avec un musicien devenu un ami Christian Yeye qui cherchait un parolier ayant la même sensibilité que lui et sa musique, mais c’est aussi le fruit d’une frustration car le livre n'a pas le même impact dans les foyers que la musique. Mais écrire est et reste pour lui un plaisir, un passe-temps, et comme il le dit souvent : « l'écrivain que je suis, le poète que je reste, le parolier que je suis devenu, l'œil en alerte, l'oreille aux aguets, le sens en éveil, à l'affût de tout ce qui pourrait déclencher l'inspiration poétique, garde sa plume prête à... dégainer ». Toujours à la recherche de la sonorité des mots.
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Sa poésie, son imaginaire, la musique de ses mots trouvent sa source dans ses racines capesterriennes, plus exactement à Fond Cacao en Guadeloupe. Issu d’une grande fratrie, Alain Mabiala donnait l’image d’un enfant rêveur dont l’imaginaire allait être rapidement au service des mots. Il est âgé de sept ans, lorsque la commune de Capesterre-Belle-Eau organise un concours de poésie à l'occasion de la fête des mères, c'est tout naturellement qu’il y participe. C’est le début de la reconnaissance, il remporte le premier prix et reçoit les félicitations du jury présidé par le maire Paul Lacave fort étonné de son âge. Alain Mabiala aime à dire qu’il est avant tout un poète, qu’il est né poète, et précise que la poésie est d'abord une vibration issue d'une émotion, et là les mots coulent à flot pour ne plus vous appartenir, et se déversent en vers, en rimes etc... Il se reconnaît volontiers disciple de Lafontaine, car il fait souvent intervenir les animaux comme personnage à laquelle il rajoute une couleur locale. Plusieurs fois primés : 1er prix du concours de poésie (journée internationale créole) - 1er prix de prose française (Académie de belles lettres) - 1er prix de conte créole (Jeux floraux) - 1er prix et Médaille d'or de l'académie de Lutèce (Paris) - 1er prix du recueil de poèmes (Académie des belles lettres) - Hibiscus d'or (Académie des belles lettres) ; Il est reconnu dans le monde de la poésie et des lettres, il nous ensorcelle à chaque sortie d’un ouvrage grâce à son désir constant de faire vivre les histoires racontées par nos grands-parents. En cela, il fait un pont entre la tradition orale et l’écriture, et nous emmène vers nos racines, nos traditions, notre vécu… Si la poésie reste son mode d’expression premier, il s’est rapidement tourné vers l’écriture d’ouvrage. La musicalité de ses mots l’a tout naturellement conduit à devenir parolier grâce à une rencontre avec un musicien devenu un ami Christian Yeye qui cherchait un parolier ayant la même sensibilité […]