Née en 1967 à Matsuyama dans le département d'Ehime, situé au sud du Japon,Yumiko Shirai fait des débuts fracassants dans le milieu du manga professionnel lorsque, en 2007, Tenkensai, une oeuvre qu’elle avait auto-publiée sous le format de fanzine, reçoit un prix d’encouragement spécial lors du Japan Media Arts Festival. Elle ne tarde pas alors à travailler pour divers grands éditeurs. Naviguant entre les magazines seinen, shôjo et l’auto-édition, Yumiko Shirai se démarque aussi par son style graphique et les outils qu’elle utilise : privilégiant le numérique, elle réussit pourtant à donner un aspect très organique à ses planches. Revendiquant ses influences artistiques, parmi lesquelles Arion (de Yoshikazu Yoshihiro), ou des autrices telles que Moto Hagio ou Yumiko Ôshima, elle bénéficie d’une aura toute particulèire. En effet, il faut noter qu’à trois reprises, ses oeuvres ont reçu un prix d’encouragement lors du Japan Media Arts Festival : Tenkensai, comme déjà évoqué, et alors que le titre était une auto-publication Wombs, en 2010, un an après son lancement dans les pages du magazine IKKI. Rafnas, en 2015 (série publiée en français par les éditions Komikku) Pour couronner le tout, en 2017, et tandis qu’elle vient d’achever Wombs, sa série la plus emblématique, elle reçoit le Grand Prix de la Science-fiction japonaise. Ce prix récompense une oeuvre, toute catégorie confondu. Dix ans après Moto Hagio, elle rejoint le club très restreint des mangakas auréolés de cette récompense d’exception. A part elles, seul Katsuhiro Otomo l’avait reçu, avec son ouvrage Dômu, rêves d’enfants."
Née en 1967 à Matsuyama dans le département d'Ehime, situé au sud du Japon,Yumiko Shirai fait des débuts fracassants dans le milieu du manga professionnel lorsque, en 2007, Tenkensai, une oeuvre qu’elle avait auto-publiée sous le format de fanzine, reçoit un prix d’encouragement spécial lors du Japan Media Arts Festival. Elle ne tarde pas alors à travailler pour divers grands éditeurs. Naviguant entre les magazines seinen, shôjo et l’auto-édition, Yumiko Shirai se démarque aussi par son style graphique et les outils qu’elle utilise : privilégiant le numérique, elle réussit pourtant à donner un aspect très organique à ses planches. Revendiquant ses influences artistiques, parmi lesquelles Arion (de Yoshikazu Yoshihiro), ou des autrices telles que Moto Hagio ou Yumiko Ôshima, elle bénéficie d’une aura toute particulèire. En effet, il faut noter qu’à trois reprises, ses oeuvres ont reçu un prix d’encouragement lors du Japan Media Arts Festival : Tenkensai, comme déjà évoqué, et alors que le titre était une auto-publication Wombs, en 2010, un an après son lancement dans les pages du magazine IKKI. Rafnas, en 2015 (série publiée en français par les éditions Komikku) Pour couronner le tout, en 2017, et tandis qu’elle vient d’achever Wombs, sa série la plus emblématique, elle reçoit le Grand Prix de la Science-fiction japonaise. Ce prix récompense une oeuvre, toute catégorie confondu. Dix ans après Moto Hagio, elle rejoint le club très restreint des mangakas auréolés de cette récompense d’exception. A part elles, seul Katsuhiro Otomo l’avait reçu, avec son ouvrage Dômu, rêves d’enfants."