Né le 2 décembre 1923 en Avignon (Vaucluse). André Barret est romancier, historien d'art, muséographe, scénariste, éditeur, producteur, réalisateur de télévision… Officier de marine à 20 ans dans les armées alliées à la fin de la guerre, il se consacre assez vite à l'histoire de l'art — et plus spécialement à l'histoire des musées. Directeur des collections « Voir » chez Hachette, il donne deux études consacrées à Florence et à la Grèce classique. Mais les amateurs d'art retiennent surtout de lui deux petits chefs-d’œuvre d'érudition non-conformiste publiés l'un et l'autre dans le cadre de la collection « L’Atelier du merveilleux » (Laffont) : Patinir ou l'harmonie du monde (1980) et Fontainebleau, le miroir des dames (1984) ; enfin, plus récemment, un important ouvrage consacré aux Peintres du fantastique (éd. de l'Amateur, 1997). Éditeur lui-même (à l'enseigne des Points Cardinaux), il entreprend un vaste ensemble de monographies consacrées aux grands photographes du passé. Ce qui ne l'empêche pas, à ses moments perdus, de collaborer avec Roger Vailland au scénario d'un film de René Clément (Le Jour et l'heure, 1962 — l'un des grands rôles de Simone Signoret). Le film Le Mystère de la Toison d'or fut réalisé en 1960 par André Barret et Jean-Jacques Vierne, sur un scénario de Rémo Forlani et le film Tintin et les oranges bleues fut réalisé en Espagne en 1964 sous le réalisateur Phillipe Condroyer et avec un scénario d'André Barret. En 1986, il donne aux éditions Robert Laffont un roman qui surprend la critique : La Cocagne — chronique de la vie d'un jeune hussard à l'époque où Bonaparte entreprend sa première campagne d'Italie.
Texte et photo © Babelio
Né le 2 décembre 1923 en Avignon (Vaucluse). André Barret est romancier, historien d'art, muséographe, scénariste, éditeur, producteur, réalisateur de télévision… Officier de marine à 20 ans dans les armées alliées à la fin de la guerre, il se consacre assez vite à l'histoire de l'art — et plus spécialement à l'histoire des musées. Directeur des collections « Voir » chez Hachette, il donne deux études consacrées à Florence et à la Grèce classique. Mais les amateurs d'art retiennent surtout de lui deux petits chefs-d’œuvre d'érudition non-conformiste publiés l'un et l'autre dans le cadre de la collection « L’Atelier du merveilleux » (Laffont) : Patinir ou l'harmonie du monde (1980) et Fontainebleau, le miroir des dames (1984) ; enfin, plus récemment, un important ouvrage consacré aux Peintres du fantastique (éd. de l'Amateur, 1997). Éditeur lui-même (à l'enseigne des Points Cardinaux), il entreprend un vaste ensemble de monographies consacrées aux grands photographes du passé. Ce qui ne l'empêche pas, à ses moments perdus, de collaborer avec Roger Vailland au scénario d'un film de René Clément (Le Jour et l'heure, 1962 — l'un des grands rôles de Simone Signoret). Le film Le Mystère de la Toison d'or fut réalisé en 1960 par André Barret et Jean-Jacques Vierne, sur un scénario de Rémo Forlani et le film Tintin et les oranges bleues fut réalisé en Espagne en 1964 sous le réalisateur Phillipe Condroyer et avec un scénario d'André Barret. En 1986, il donne aux éditions Robert Laffont un roman qui surprend la critique : La Cocagne — chronique de la vie d'un jeune hussard à l'époque où Bonaparte entreprend sa première campagne d'Italie.
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