Photo © Philippe Descroix
Très marqué par le dessin de presse et d’humour à ses débuts, Janfi Demolder fait paraître ses premiers dessins dans quelques fanzines au début des années 80. Après avoir eu l’honneur d’une carte blanche dans l’hebdomadaire Tintin, il publie ensuite régulièrement illustrations et strips dans le mensuel Fluide Glacial. Sa rencontre avec Jacques Lob et les conseils avisés de ce dernier font évoluer son graphisme vers un univers semi réaliste où il développe un goût prononcé pour le noir et blanc. Quelques histoires courtes paraissent dans le mensuel Chic et le catalogue programme du festival d’Angoulême, sous la houlette de Jacques Lob, ainsi que dans la revue littéraire L’Autre Journal. Pourtant, malgré ces encouragements, Janfi s’écarte peu à peu de la bande dessinée car une autre passion, le Théâtre a pris progressivement le dessus. Il débute comme comédien (« Le Mariage Forcé » de Molière, « Mariana Pineda » de Federico Garcia Lorca, « Savage Love » de Sam Shepard, « L’Enfant Criminel » de Jean Genet) avant de se consacrer à la mise en scène (« Mercedes » de Thomas Brasch, « Passagères » de Daniel Besnehard, « La Barraca » de Federico Garcia Lorca). Durant toutes ces années, son dessin s’exprime au travers d’affiches de spectacles, de festivals, ou dans la réalisation de ses scénographies. Cette aventure théâtrale ainsi que son expérience dans le travail social (dans les domaines de la formation et de l’animation) ont fait évoluer ses envies en matière de bande dessinée, avec une plus grande place donnée à l’écriture. « Le Haut Mur », histoire courte pour la revue Casier[s], est en quelque sorte un retour aux sources, enrichi cependant de toutes ces expériences. Un autre projet, plus long, est en cours d’écriture.
Texte © Éditions Casiers
Photo © Philippe Descroix
Très marqué par le dessin de presse et d’humour à ses débuts, Janfi Demolder fait paraître ses premiers dessins dans quelques fanzines au début des années 80. Après avoir eu l’honneur d’une carte blanche dans l’hebdomadaire Tintin, il publie ensuite régulièrement illustrations et strips dans le mensuel Fluide Glacial. Sa rencontre avec Jacques Lob et les conseils avisés de ce dernier font évoluer son graphisme vers un univers semi réaliste où il développe un goût prononcé pour le noir et blanc. Quelques histoires courtes paraissent dans le mensuel Chic et le catalogue programme du festival d’Angoulême, sous la houlette de Jacques Lob, ainsi que dans la revue littéraire L’Autre Journal. Pourtant, malgré ces encouragements, Janfi s’écarte peu à peu de la bande dessinée car une autre passion, le Théâtre a pris progressivement le dessus. Il débute comme comédien (« Le Mariage Forcé » de Molière, « Mariana Pineda » de Federico Garcia Lorca, « Savage Love » de Sam Shepard, « L’Enfant Criminel » de Jean Genet) avant de se consacrer à la mise en scène (« Mercedes » de Thomas Brasch, « Passagères » de Daniel Besnehard, « La Barraca » de Federico Garcia Lorca). Durant toutes ces années, son dessin s’exprime au travers d’affiches de spectacles, de festivals, ou dans la réalisation de ses scénographies. Cette aventure théâtrale ainsi que son expérience dans le travail social (dans les domaines de la formation et de l’animation) ont fait évoluer ses envies en matière de bande dessinée, avec une plus grande place donnée à l’écriture. « Le Haut Mur », histoire courte pour la revue Casier[s], est en quelque sorte un retour aux sources, enrichi cependant de toutes ces expériences. Un autre projet, plus long, est en cours d’écriture.
Texte © Éditions Casiers