Né en 1973, il grandit à Roscoff, bercé par les tempêtes en nord-ouest mineur qu’évoque Tristan Corbière. Courant 80, fervent lecteur de Spirou magazine, il envisage un temps de devenir dessinateur, mais la maladresse persistante de sa main droite l’en dissuade. Dans les années 90, il s’ancre à Brest. Dans le tumulte de la vie étudiante, il parvient tout de même à décrocher une maîtrise de lettres classiques dont le sujet – une étude de l’adaptation du Satiricon de Pétrone par Fellini – témoigne de l’intérêt, ancien et profond, qu’il porte aux rapports entre l’écriture et toutes les formes de figuration – pour parler riche. En 1998, il fait son service à Paris en tant que rédacteur pour un journal inter-armées et commence à enseigner en collège, d’abord à Morlaix puis à Brest. La quarantaine franchie, il ressent plus vivement le besoin de créer des choses : un festival, une revue … des livres, qui sait ? Il est président de l’association Brest en Bulle depuis juin 2014.
Texte et photo © Éditions Casiers
Né en 1973, il grandit à Roscoff, bercé par les tempêtes en nord-ouest mineur qu’évoque Tristan Corbière. Courant 80, fervent lecteur de Spirou magazine, il envisage un temps de devenir dessinateur, mais la maladresse persistante de sa main droite l’en dissuade. Dans les années 90, il s’ancre à Brest. Dans le tumulte de la vie étudiante, il parvient tout de même à décrocher une maîtrise de lettres classiques dont le sujet – une étude de l’adaptation du Satiricon de Pétrone par Fellini – témoigne de l’intérêt, ancien et profond, qu’il porte aux rapports entre l’écriture et toutes les formes de figuration – pour parler riche. En 1998, il fait son service à Paris en tant que rédacteur pour un journal inter-armées et commence à enseigner en collège, d’abord à Morlaix puis à Brest. La quarantaine franchie, il ressent plus vivement le besoin de créer des choses : un festival, une revue … des livres, qui sait ? Il est président de l’association Brest en Bulle depuis juin 2014.
Texte et photo © Éditions Casiers