Photo © Nicolas Anspach
Thierry Martens, né le 29 janvier 1942, est un auteur de bande dessinée belge et ancien rédacteur en chef du Journal de Spirou. Il a signé sous plusieurs noms dans le Journal de Spirou (monsieur Archive, Térence, Al-Bomm, Teeseling). Sous le nom d'emprunt d'Yves Varende, il a publié des études érudites consacrées au roman policier du début du XXe siècle en introduction de diverses rééditions notamment des aventures de Lord Lister (Claude Lefrancq Éditeur, Bruxelles, 1995) et de Sherlock Holmes (Sherlock Holmes revient), réédition de six nouvelles allemandes anonymes publiées entre 1907 et 1911 (Fleuve Noir, 1996). Il est également auteur de pastiches « holmesiens » (Le Requin de la Tamise, Le Tueur dans le Fog, Le Secret de l'Île aux Chiens, Les Meurtres du Titanic, L'Otage de Fraulein Doktor) se situant à la veille de la Première Guerre mondiale au fil desquels le célèbre détective poursuit des espions du Kaizer alliés aux criminels des bas-fonds londoniens, traquant même un U-Boot corsaire « planqué » dans les égouts ! Thierry Martens est également l'auteur, toujours sous le pseudonyme d'Yves Varende, de romans de science-fiction : Les Gadgets de l'Apocalypse (1978), Les Tueurs de l'Ordre (1980), Tuez les tous (1980).
Avec Jean-Marie Brouyère, Thierry Martens met en place un « atelier d'écriture » pour créer dans le magazine des scénarios destinés à promouvoir de jeunes dessinateurs débutants, ainsi que le rapporte Thierry Martens : « Lorsqu'un dessin me plaisait et nous paraissait prometteur, j'imaginais un thème général, puis établissais un synopsis détaillé proposant l'essentiel du dialogue. Jean-Marie découpait ensuite cette masse en cases et élaborait le cas échéant des textes de situation ou des bribes complémentaires de dialogues. Dessinateur lui-même, il accentuait les aspects visuels de l'histoire ». Les deux hommes conviennent que le nom de Martens n'apparaîtra pas en raison de ses fonctions au sein du journal. Après avoir cessé ses fonctions de rédacteur en chef, Thierry Martens co-signera officiellement avec Jean-Marie Brouyère le scénario de deux épisodes d'Archie Cash (Le Cagoulard aux yeux rouges sous le pseudonyme Terence et The Popcorn Brothers sous le pseudonyme Teeseling).
Photo © Nicolas Anspach
Thierry Martens, né le 29 janvier 1942, est un auteur de bande dessinée belge et ancien rédacteur en chef du Journal de Spirou. Il a signé sous plusieurs noms dans le Journal de Spirou (monsieur Archive, Térence, Al-Bomm, Teeseling). Sous le nom d'emprunt d'Yves Varende, il a publié des études érudites consacrées au roman policier du début du XXe siècle en introduction de diverses rééditions notamment des aventures de Lord Lister (Claude Lefrancq Éditeur, Bruxelles, 1995) et de Sherlock Holmes (Sherlock Holmes revient), réédition de six nouvelles allemandes anonymes publiées entre 1907 et 1911 (Fleuve Noir, 1996). Il est également auteur de pastiches « holmesiens » (Le Requin de la Tamise, Le Tueur dans le Fog, Le Secret de l'Île aux Chiens, Les Meurtres du Titanic, L'Otage de Fraulein Doktor) se situant à la veille de la Première Guerre mondiale au fil desquels le célèbre détective poursuit des espions du Kaizer alliés aux criminels des bas-fonds londoniens, traquant même un U-Boot corsaire « planqué » dans les égouts ! Thierry Martens est également l'auteur, toujours sous le pseudonyme d'Yves Varende, de romans de science-fiction : Les Gadgets de l'Apocalypse (1978), Les Tueurs de l'Ordre (1980), Tuez les tous (1980).
Avec Jean-Marie Brouyère, Thierry Martens met en place un « atelier d'écriture » pour créer dans le magazine des scénarios destinés à promouvoir de jeunes dessinateurs débutants, ainsi que le rapporte Thierry Martens : « Lorsqu'un dessin me plaisait et nous paraissait prometteur, j'imaginais un thème général, puis établissais un synopsis détaillé proposant l'essentiel du dialogue. Jean-Marie découpait ensuite cette masse en cases et élaborait le cas échéant des textes de situation ou des bribes complémentaires de dialogues. Dessinateur lui-même, il accentuait les aspects visuels de l'histoire ». Les deux hommes conviennent que le nom de Martens n'apparaîtra pas en raison de ses fonctions au sein du journal. […]