Violette Ailhaud serait née en 1835 et morte en 1925. Le récit de L'Homme semence aurait été écrit en 1919. Le récit commence par une préface de l'auteur : « Le Saule Mort, le 19 juin 1919. J’ai décidé de raconter ce qui s’est passé après l’hiver de 1852 parce que, pour la seconde fois en moins de 70 ans, notre village vient de perdre tous ses hommes sans exception. Le dernier est mort le jour de l’Armistice, le 11 novembre dernier. Pour nous les femmes, il n’y a pas victoire mais vide et je joins mes larmes à celles de toutes les femmes, allemandes ou françaises, qui errent dans leur maison sans hommes. Je pleure ces mains fauchées faites pour nous caresser et tenir la faux pendant des heures. J’avais 16 ans en 1851, 35 ans en 1870 et 84 aujourd’hui. À chaque fois, la République nous a fauché nos hommes comme on fauche les blés. C’était un travail propre. Mais nos ventres, notre terre à nous les femmes, n’ont plus donné de récoltes. À tant faucher les hommes, c’est la semence qui a manqué. » Un commentaire de l'éditeur précise ensuite : « Le Saule Mort est un hameau du village du Poil dans les Alpes-de-Haute-Provence. Violette Ailhaud y a vécu ses dernières années. Elle y est morte en 1925. Dans sa succession, il y avait une enveloppe qui ne pouvait pas être ouverte par le notaire avant l'été 1952. Après ouverture, la consigne indiquait que son contenu, un manuscrit, devait être confié à l'aîné des descendants de Violette, de sexe féminin exclusivement, ayant entre 15 et 30 ans. Yvelyne, 24 ans, s'est retrouvée en possession du texte de ce livre en juillet 1952. » Le manuscrit aurait été remis à l'un des éditeurs des éditions Parole par une descendante souhaitant que ce texte vive mais désirant rester en dehors de son cheminement public.
Texte © Wikipédia
Violette Ailhaud serait née en 1835 et morte en 1925. Le récit de L'Homme semence aurait été écrit en 1919. Le récit commence par une préface de l'auteur : « Le Saule Mort, le 19 juin 1919. J’ai décidé de raconter ce qui s’est passé après l’hiver de 1852 parce que, pour la seconde fois en moins de 70 ans, notre village vient de perdre tous ses hommes sans exception. Le dernier est mort le jour de l’Armistice, le 11 novembre dernier. Pour nous les femmes, il n’y a pas victoire mais vide et je joins mes larmes à celles de toutes les femmes, allemandes ou françaises, qui errent dans leur maison sans hommes. Je pleure ces mains fauchées faites pour nous caresser et tenir la faux pendant des heures. J’avais 16 ans en 1851, 35 ans en 1870 et 84 aujourd’hui. À chaque fois, la République nous a fauché nos hommes comme on fauche les blés. C’était un travail propre. Mais nos ventres, notre terre à nous les femmes, n’ont plus donné de récoltes. À tant faucher les hommes, c’est la semence qui a manqué. » Un commentaire de l'éditeur précise ensuite : « Le Saule Mort est un hameau du village du Poil dans les Alpes-de-Haute-Provence. Violette Ailhaud y a vécu ses dernières années. Elle y est morte en 1925. Dans sa succession, il y avait une enveloppe qui ne pouvait pas être ouverte par le notaire avant l'été 1952. Après ouverture, la consigne indiquait que son contenu, un manuscrit, devait être confié à l'aîné des descendants de Violette, de sexe féminin exclusivement, ayant entre 15 et 30 ans. Yvelyne, 24 ans, s'est retrouvée en possession du texte de ce livre en juillet 1952. » Le manuscrit aurait été remis à l'un des éditeurs des éditions Parole par une descendante souhaitant que ce texte vive mais désirant rester en dehors de son cheminement public.
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