Sonallah Ibrahim est un écrivain égyptien né en 1937 dans une famille de la petite bourgeoisie cairote. Dans les années 1950, il interrompt ses études universitaires pour se consacrer à la lutte politique au sein du parti communiste égyptien. Arrêté le 1er janvier 1959 avec quelques centaines d'autres militants, il ne sera libéré qu'en avril 1964. C'est dans ces années de prison qu'il décide de devenir écrivain. Son premier roman, Cette odeur-là, censuré lors de sa première parution en 1966, l’impose d’emblée au sein de la nouvelle avant-garde des années 1960. Après un séjour à Berlin-Est puis à Moscou, où il achève son deuxième roman (Étoile d'août, publié à Damas en 1974), il rentre au Caire en 1974 et décide de se consacrer exclusivement à l'écriture. Il a publié depuis sept autres romans, presque tous traduits en français, dont Les Années de Zeth (1992), satire féroce de la déliquescence politique, sociale et morale de l’Égypte de Moubarak. En octobre 2003, choisi par un jury panarabe pour être le lauréat du Prix du Caire pour la création romanesque, décerné par le ministère égyptien de la Culture, il a refusé publiquement ce prix « octroyé par un gouvernement qui, à [ses] yeux, ne dispose d’aucune crédibilité pour ce faire ». En 2004, il reçoit le prix Ibn Rushd pour la liberté de pensée.
Texte © Wikipédia
Sonallah Ibrahim est un écrivain égyptien né en 1937 dans une famille de la petite bourgeoisie cairote. Dans les années 1950, il interrompt ses études universitaires pour se consacrer à la lutte politique au sein du parti communiste égyptien. Arrêté le 1er janvier 1959 avec quelques centaines d'autres militants, il ne sera libéré qu'en avril 1964. C'est dans ces années de prison qu'il décide de devenir écrivain. Son premier roman, Cette odeur-là, censuré lors de sa première parution en 1966, l’impose d’emblée au sein de la nouvelle avant-garde des années 1960. Après un séjour à Berlin-Est puis à Moscou, où il achève son deuxième roman (Étoile d'août, publié à Damas en 1974), il rentre au Caire en 1974 et décide de se consacrer exclusivement à l'écriture. Il a publié depuis sept autres romans, presque tous traduits en français, dont Les Années de Zeth (1992), satire féroce de la déliquescence politique, sociale et morale de l’Égypte de Moubarak. En octobre 2003, choisi par un jury panarabe pour être le lauréat du Prix du Caire pour la création romanesque, décerné par le ministère égyptien de la Culture, il a refusé publiquement ce prix « octroyé par un gouvernement qui, à [ses] yeux, ne dispose d’aucune crédibilité pour ce faire ». En 2004, il reçoit le prix Ibn Rushd pour la liberté de pensée.
Texte © Wikipédia