Pierre-Léon Dupuis, né à Dieppe le 2 novembre 1929, décédé le 27 décembre 2004 est un dessinateur et scénariste français de bandes dessinées. Dupuis vient de quitter le lycée lorsqu’il fait la rencontre de Paul Gillon, de trois ans son aîné, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Nous sommes en 1950, et Pierre Dupuis vient de livrer sa première bande dessinée, "Aigle Noir", à un petit magazine des Éditions Élan : "Gong". Devenu l’assistant occasionnel de Gillon, Pierre Dupuis réalise alors une seconde histoire complète pour "34", un hebdomadaire de petit format publié par les Éditions Vaillant. Le signal du départ est cette fois donné et Dupuis débute alors une collaboration avec Les Éditions Mondiales (divers récits complets pour la « Collection Fantôme ») et, surtout, avec Chapelle (SFPI puis MCL, rue Bergère à Paris), éditeur avec lequel il va collaborer durant près de vingt ans, dessinant des séries comme "Les Pirates de l’infini" (un album chez Glénat en 1977), "Titan" (deux volumes format de poche chez Glénat en 1977 puis un « pavé » de format classique, chez le même éditeur, en 1981), "Anton Marcus", "Alan Bruce", "Bison Noir", "Cap 7", "Olac", etc., séries publiées dans divers hebdomadaires et mensuels dont "Zorro-Zig Zag", "Zorro", "Cap 7", "Arc-en-Ciel", "Olac le gladiateur", "Erik le Viking", "M.15", "agent 333", etc. En 1952, Pierre Dupuis réalise quelques planches de "Fils de Chine" (une BD de Paul Gillon publiée dans Vaillant), et, partir de 1953, il signe près d’une trentaine de "Belles Histoires de l’Oncle Paul" dans Spirou. Il reprend par ailleurs une série commencée par Albert Uderzo dans La Libre Junior en 1953 : "Marco Polo" (album sous le titre "Le Mystère du dragon noir" aux Éditions Michel Deligne en 1977). Désormais, ses collaborations vont se multiplier avec les magazines et journaux les plus variés : Pistolin, Caméra 34, La Semaine de Suzette, L’Intrépide-Hurrah, Hurrah, L’Intrépide, Télé-Jeunes, Vaillant, L’Humanité (il y reprend en 1965 la série "Mam’zelle Minouche", auparavant dessinée par Raymond Poïvet et écrite par Roger Lécureux ; deux albums aux Éditions Pressibus en 1991 et 1992), Allez-France, La Vie Ouvrière, Spirou ("Albéric Barbier", un récit complet dans le n°1725 du 6 mai 1971), Marius-le Hérisson (il y publie le personnage de "Pantzie" ; un album chez Glénat en 1979 sous le titre Des gondoles dans le pétrole), Le Journal du Dimanche, Ici-Paris, 20 ans, etc. Durant l’année 1974, Pierre Dupuis entame aux Éditions Hachette une importante série d’albums consacrée à la Seconde Guerre Mondiale (onze volumes jusqu’en 1985, série reprise par Dargaud au dixième titre avec une réimpression des premiers). Désormais, ses publications s’effectueront le plus souvent en album direct avec, toujours, un esprit curieux et « touche-à-tout ». Il édite ainsi une bande dessinée politique pour l’UDF en 1978 ("L’Autre solution pour la France", Éd. Service de l’Homme), "Super Jaimie" (1979, pré publié dans Télé Junior et édité aux Ed. Téléjunior en 1979), "Kronos" (scénario Henri Filippini, pré publié dans "Albator" en 1980, deux albums Dargaud en 1980 et 1981), L’Encyclopédie en bandes dessinées (scénario Jean-Gérard Imbar, cinq albums de la série « La Vie » en 1981 aux Éditions Philippe Auzou), la série "Les Grands Capitaines" (six biographies en BD chez Dargaud de 1981 à1984 : "La longue Marche", scénario de Hu Chi Hui ; "Charles de Gaulle, l’homme du 18 juin" ; "Tito, la bataille de la Neretva", scénario Jean Sanitas ; "Winston Churchill, les ailes du lion", scénario Jean-Marie Pélaprat ; "Mac Arthur, je reviendrai", scénario Jean-Pierre Gourmelen, et, "Rommel, le renard piégé"), "Jartyrella" (une aventure érotique écrite en collaboration avec Moloch et publiée aux Éditions Garancière, 1986), "Histoire de la Charente" (scénario Guillot, Éditions Rameau, 1987), "Charente" (scénario Mauguil, Éditions Rameau & Jeune Chambre Économique d’Angoulême, 1987), "L’Aventure Olympique" (scénario de Claude Moliterni puis Thierry Roland, quatre volumes aux Éditions Dargaud de 1990 à 1994), "Pendant la dernière guerre…" (premier d’une série de « poches-érotiques » édités par Média 1000 à partir de 1995), etc. Signalons également, en 1987, "Les Fils du dragon" (scénario Jean Ollivier), une aventure restée inédite en album publiée dans Vécu, ainsi que "Picabo", une série érotique que les amateurs pouvaient découvrir dans les pages de Bédé Adult’.
Texte © BDzoom
Pierre-Léon Dupuis, né à Dieppe le 2 novembre 1929, décédé le 27 décembre 2004 est un dessinateur et scénariste français de bandes dessinées. Dupuis vient de quitter le lycée lorsqu’il fait la rencontre de Paul Gillon, de trois ans son aîné, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Nous sommes en 1950, et Pierre Dupuis vient de livrer sa première bande dessinée, "Aigle Noir", à un petit magazine des Éditions Élan : "Gong". Devenu l’assistant occasionnel de Gillon, Pierre Dupuis réalise alors une seconde histoire complète pour "34", un hebdomadaire de petit format publié par les Éditions Vaillant. Le signal du départ est cette fois donné et Dupuis débute alors une collaboration avec Les Éditions Mondiales (divers récits complets pour la « Collection Fantôme ») et, surtout, avec Chapelle (SFPI puis MCL, rue Bergère à Paris), éditeur avec lequel il va collaborer durant près de vingt ans, dessinant des séries comme "Les Pirates de l’infini" (un album chez Glénat en 1977), "Titan" (deux volumes format de poche chez Glénat en 1977 puis un « pavé » de format classique, chez le même éditeur, en 1981), "Anton Marcus", "Alan Bruce", "Bison Noir", "Cap 7", "Olac", etc., séries publiées dans divers hebdomadaires et mensuels dont "Zorro-Zig Zag", "Zorro", "Cap 7", "Arc-en-Ciel", "Olac le gladiateur", "Erik le Viking", "M.15", "agent 333", etc. En 1952, Pierre Dupuis réalise quelques planches de "Fils de Chine" (une BD de Paul Gillon publiée dans Vaillant), et, partir de 1953, il signe près d’une trentaine de "Belles Histoires de l’Oncle Paul" dans Spirou. Il reprend par ailleurs une série commencée par Albert Uderzo dans La Libre Junior en 1953 : "Marco Polo" (album sous le titre "Le Mystère du dragon noir" aux Éditions Michel Deligne en 1977). Désormais, ses […]