Russe d’origine juive, né en 1931 à Bruxelles, Vladimir Grigorieff était licencié de l’Institut de Philologie et d’Histoire orientale et slave de l’Université Libre de Bruxelles. Grand vulgarisateur, il fut dans les années 1980 l’auteur d’ouvrages à très grand succès qui ont accompagné des générations d’étudiants et de curieux. On lui doit, entre autres, des titres tels que Philo de Base, Mythologies du monde entier, Religions du monde entier ou encore Le Judéocide, qu’il considérait comme son livre fondamental. Humaniste, Vladimir était aussi poète, il avait publié en 2005 un recueil de haïkus. Grand lecteur de bande dessinée, il appréciait particulièrement les albums d’Hergé, qu’il aimait à lire en chinois, mais aussi les œuvres de Joann Sfar et Art Spiegelman. C’était aussi un fin connaisseur des Seinen des années 70 et 80 consacrés aux histoires de Samurais. Son premier et unique album de bande dessinée restera Le Conflit israélo-palestinien, dessiné par Abdel de Bruxelles, un sujet ô combien difficile qui fut accueilli unanimement comme une réussite empreinte d’humanité, de sagesse et d’intelligence. Vladimir fut particulièrement touché que son album au sein de La petite Bédéthèque des Savoirs ait obtenu le numéro 18. Le 18, dans la culture juive, étant un chiffre qui porte bonheur : il symbolise le Hayi, qui veut dire vivant.
Texte et photo © Casterman
Russe d’origine juive, né en 1931 à Bruxelles, Vladimir Grigorieff était licencié de l’Institut de Philologie et d’Histoire orientale et slave de l’Université Libre de Bruxelles. Grand vulgarisateur, il fut dans les années 1980 l’auteur d’ouvrages à très grand succès qui ont accompagné des générations d’étudiants et de curieux. On lui doit, entre autres, des titres tels que Philo de Base, Mythologies du monde entier, Religions du monde entier ou encore Le Judéocide, qu’il considérait comme son livre fondamental. Humaniste, Vladimir était aussi poète, il avait publié en 2005 un recueil de haïkus. Grand lecteur de bande dessinée, il appréciait particulièrement les albums d’Hergé, qu’il aimait à lire en chinois, mais aussi les œuvres de Joann Sfar et Art Spiegelman. C’était aussi un fin connaisseur des Seinen des années 70 et 80 consacrés aux histoires de Samurais. Son premier et unique album de bande dessinée restera Le Conflit israélo-palestinien, dessiné par Abdel de Bruxelles, un sujet ô combien difficile qui fut accueilli unanimement comme une réussite empreinte d’humanité, de sagesse et d’intelligence. Vladimir fut particulièrement touché que son album au sein de La petite Bédéthèque des Savoirs ait obtenu le numéro 18. Le 18, dans la culture juive, étant un chiffre qui porte bonheur : il symbolise le Hayi, qui veut dire vivant.
Texte et photo © Casterman