Guy-Pierre Gautier est décoré de la Légion d’Honneur en 2015, un peu tard peut-être, pour ce vieux jeune homme qui adolescent s’est engagé dans la Résistance en 1941. A 16 ans il prend le chemin de l’honneur et du sacrifice comme beaucoup de ses camarades. Mais Vichy, la Milice et la Gestapo veillent. Il sera à jamais un survivant. Il très difficile de rendre compte de l’horreur nazie, celle des camps, de la déportation cette fois politique souvent reléguée au second plan par rapport, il faut le dire, à la Shoah et au génocide. Gautier a tenu le journal de sa déportation jusqu’au dernier jour, puis le retour en France, la gène des autres, l’oubli. Ne jamais céder, tenir jusqu’au bout, c’est la plus belles des leçons de Guy-Pierre Gautier.
Guy-Pierre Gautier est décoré de la Légion d’Honneur en 2015, un peu tard peut-être, pour ce vieux jeune homme qui adolescent s’est engagé dans la Résistance en 1941. A 16 ans il prend le chemin de l’honneur et du sacrifice comme beaucoup de ses camarades. Mais Vichy, la Milice et la Gestapo veillent. Il sera à jamais un survivant. Il très difficile de rendre compte de l’horreur nazie, celle des camps, de la déportation cette fois politique souvent reléguée au second plan par rapport, il faut le dire, à la Shoah et au génocide. Gautier a tenu le journal de sa déportation jusqu’au dernier jour, puis le retour en France, la gène des autres, l’oubli. Ne jamais céder, tenir jusqu’au bout, c’est la plus belles des leçons de Guy-Pierre Gautier.