Lorsqu’il s’est inscrit à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles, son ambition était de devenir peintre. Une visite au pavillon des USA à l’Expo universelle de 1958 fut toutefois pour lui l’occasion d’une totale remise en question. Les fresques du cartooniste Saül Steinberg l’y impressionnèrent au point qu’il décida de devenir à son tour cartooniste. C’est aux studios de dessins animés Belvision (filiale du Lombard) qu’il fit ses premières armes en 1959. En 1964, détenteur du Prix du Public à la « Cartoonale internationale » de Knokke-Heist (B), il rejoignit l’équipe du journal « Tintin » et de son agence de publicité Publiart. Il participa dès lors à la mise en page du fameux hebdomadaire des 7 à 77 ans. Il égaya surtout le magazine d’irrésistibles gags en une planche ou une seule image. En 1966, à l’incitation de Greg, il s’essaya à la bande dessinée en créant les désopilantes aventures de « Prosper, le Pirate », pourfendeur des patrons, des contrôleurs du fisc, des huissiers de justice et des agents de police. En 1970, avec Hubuc, il conta les déboires d’« Egide et le Lithophage », un malicieux gardien de musée confronté à un gentil monstre friand de statues en marbre. "« Le dessinateur se limite au strict minimum avec pour seul objectif de faire rire au premier coup d’œil. »". À la narration d’une histoire en une suite de cases, il préféra cependant en revenir aux cartoons, là où, disait-il : « le dessinateur se limite au strict minimum avec pour seul objectif de faire rire au premier coup d’œil. » Un objectif qu’il atteignit avec un immense talent et qu’il poursuivit jusqu’à la disparition des divers supports-presse du Lombard en 1993.
Lorsqu’il s’est inscrit à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles, son ambition était de devenir peintre. Une visite au pavillon des USA à l’Expo universelle de 1958 fut toutefois pour lui l’occasion d’une totale remise en question. Les fresques du cartooniste Saül Steinberg l’y impressionnèrent au point qu’il décida de devenir à son tour cartooniste. C’est aux studios de dessins animés Belvision (filiale du Lombard) qu’il fit ses premières armes en 1959. En 1964, détenteur du Prix du Public à la « Cartoonale internationale » de Knokke-Heist (B), il rejoignit l’équipe du journal « Tintin » et de son agence de publicité Publiart. Il participa dès lors à la mise en page du fameux hebdomadaire des 7 à 77 ans. Il égaya surtout le magazine d’irrésistibles gags en une planche ou une seule image. En 1966, à l’incitation de Greg, il s’essaya à la bande dessinée en créant les désopilantes aventures de « Prosper, le Pirate », pourfendeur des patrons, des contrôleurs du fisc, des huissiers de justice et des agents de police. En 1970, avec Hubuc, il conta les déboires d’« Egide et le Lithophage », un malicieux gardien de musée confronté à un gentil monstre friand de statues en marbre. "« Le dessinateur se limite au strict minimum avec pour seul objectif de faire rire au premier coup d’œil. »". À la narration d’une histoire en une suite de cases, il préféra cependant en revenir aux cartoons, là où, disait-il : « le dessinateur se limite au strict minimum avec pour seul objectif de faire rire au premier coup d’œil. » Un objectif qu’il atteignit avec un immense talent et qu’il poursuivit jusqu’à la disparition des divers supports-presse du Lombard en 1993.