Georges Van Linthout est né en 1958 à Cheratte, une cité minière de la région liégeoise. Dès la maternelle, il découvre son envie de raconter des histoires et remplit ses cahiers de ses propres BD, intitulées Jean et sa bande. Fils d'une férue de peinture et de dessin et d'un joueur d'orgue et de trombone, le petit Georges baigne tout petit dans une ambiance artistique. À 14 ans, il entre à l'institut des Beaux-Arts de Saint Luc à Liège où il se passionne pour l'illustration. Il découvre aussi d'autres techniques graphiques, gravure, peinture, sculpture, qui deviennnent un hobby. Publié chez Dupuis dès la fin de ses études, Georges Van Linthout signe son premier contrat aux éditions du Lombard et oeuvre dans le journal Tintin. Ses sources d'inspiration sont multiples. En bande dessinée : Will Eisner, Milton Caniff, Hugo Pratt, Munoz, Tillieux, Cosey? De culture très classique, et notamment les auteurs belges, ce dessinateur découvre dans les années 70 le roman BD et les ouvrages en noir et blanc. Il est aussi très sensible au cinéma et s'en sert dans ses découpages. «En dessinant, je m'imagine toujours derrière une caméra». Musique rock et blues tiennent aussi une grande part dans sa création. La Nuit du lièvre s'appuie ainsi sur ses souvenirs personnels et ceux de son ami d'enfance et scénariste Yves Leclercq. Cet album a pris vie de façon singulière : Georges Van Linthout avait commencé à dessiner ses souvenirs en noir et blanc, situé dans un univers minier ; de son côté, Yves Leclercq, qui n'était pas informé de ce travail, écrivait une histoire. Son récit et le hasard ont voulu qu'il colle parfaitement au graphisme. Georges Van Linhout a aussi mis en dessins un récit historique, toujours en compagnie d'Yves Leclercq : Falkenberg. Par ailleurs, il adore représenter les décors qu'il a déjà visités, et est aussi fan des années 50. Sa vie est marquée par des moments, notamment le décès de sa mère. «J'ai alors compris qu'il faut aussi profiter du présent, soigner ses amitiés et les relations humaines». Il les observe aussi dans un milieu dur et fermé, la prison dans laquelle il anime des ateliers de dessin quelques années. Actuellement, il travaille sur deux séries à la fois (une comme scénariste, l'autre comme dessinateur) chez Casterman. Plus sérieusement, ce père de quatre grands enfants (18, 16, 14 et 10 ans) désire par-dessus tout conserver sa liberté de création au milieu de ses chats, oies, canards, poisson rouge et grenouilles !
Texte © Delcourt
Georges Van Linthout est né en 1958 à Cheratte, une cité minière de la région liégeoise. Dès la maternelle, il découvre son envie de raconter des histoires et remplit ses cahiers de ses propres BD, intitulées Jean et sa bande. Fils d'une férue de peinture et de dessin et d'un joueur d'orgue et de trombone, le petit Georges baigne tout petit dans une ambiance artistique. À 14 ans, il entre à l'institut des Beaux-Arts de Saint Luc à Liège où il se passionne pour l'illustration. Il découvre aussi d'autres techniques graphiques, gravure, peinture, sculpture, qui deviennnent un hobby. Publié chez Dupuis dès la fin de ses études, Georges Van Linthout signe son premier contrat aux éditions du Lombard et oeuvre dans le journal Tintin. Ses sources d'inspiration sont multiples. En bande dessinée : Will Eisner, Milton Caniff, Hugo Pratt, Munoz, Tillieux, Cosey? De culture très classique, et notamment les auteurs belges, ce dessinateur découvre dans les années 70 le roman BD et les ouvrages en noir et blanc. Il est aussi très sensible au cinéma et s'en sert dans ses découpages. «En dessinant, je m'imagine toujours derrière une caméra». Musique rock et blues tiennent aussi une grande part dans sa création. La Nuit du lièvre s'appuie ainsi sur ses souvenirs personnels et ceux de son ami d'enfance et scénariste Yves Leclercq. Cet album a pris vie de façon singulière : Georges Van Linthout avait commencé à dessiner ses souvenirs en noir et blanc, situé dans un univers minier ; de son côté, Yves Leclercq, qui n'était pas informé de ce travail, écrivait une histoire. Son récit et le hasard ont voulu qu'il colle parfaitement au graphisme. Georges Van Linhout a aussi mis en dessins un récit historique, toujours en compagnie d'Yves Leclercq : Falkenberg. Par ailleurs, il adore représenter les décors qu'il a déjà visités, et est aussi fan des années 50. Sa vie est marquée par des moments, notamment le décès de sa mère. «J'ai alors compris qu'il faut aussi profiter du présent, soigner ses […]