Benoît Gillain était le fils aîné de Jijé (Joseph Gillain). Né à Dinant, en Belgique, le 30 août 1938, Benoît Gillain avait tout appris de son père. Âgé d’une vingtaine d’années, Benoît Gillain commence à publier ses premiers dessins qu’il crédite de son simple prénom. Dans le journal Spirou, notamment avec « Joseph l’inventeur », clin d’œil explicite à la fantaisie inventive de son père. Ou bien encore dans Panorama chrétien, l’ancêtre de Télérama, où il crée « Bouby », un personnage ressemblant un peu au « Petit Nicolas » de Sempé. René Goscinny lui en écrira d’ailleurs quelques gags. Procter & Gamble, une firme américaine spécialisée dans les produits ménagers, lui demande ensuite de peaufiner un petit personnage censé incarner une de leurs lessives… Ce sera Bonus-Boy — rebaptisé très vite Bonux-Boy —, décliné sous la forme de petits fascicules offerts en cadeau. Benoît Gillain en assure aussi leur direction artistique. Outre ses dessins, ceux de son père, on peut y découvrir des récits complets de Bara, de Will, de Peyo, de René Follet, de Jidéhem, de Mouminoux, de Giraud, de Rosy, de Herbert ou de François Craenhals. Benoît Gillain s’éloigne ensuite de la bande dessinée et s’oriente vers d’autres créneaux publicitaires, travaillant pour des produits de luxe comme Lanvin ou bien encore pour Legrand, spécialisé dans l’appareillage électrique.
Benoît Gillain était le fils aîné de Jijé (Joseph Gillain). Né à Dinant, en Belgique, le 30 août 1938, Benoît Gillain avait tout appris de son père. Âgé d’une vingtaine d’années, Benoît Gillain commence à publier ses premiers dessins qu’il crédite de son simple prénom. Dans le journal Spirou, notamment avec « Joseph l’inventeur », clin d’œil explicite à la fantaisie inventive de son père. Ou bien encore dans Panorama chrétien, l’ancêtre de Télérama, où il crée « Bouby », un personnage ressemblant un peu au « Petit Nicolas » de Sempé. René Goscinny lui en écrira d’ailleurs quelques gags. Procter & Gamble, une firme américaine spécialisée dans les produits ménagers, lui demande ensuite de peaufiner un petit personnage censé incarner une de leurs lessives… Ce sera Bonus-Boy — rebaptisé très vite Bonux-Boy —, décliné sous la forme de petits fascicules offerts en cadeau. Benoît Gillain en assure aussi leur direction artistique. Outre ses dessins, ceux de son père, on peut y découvrir des récits complets de Bara, de Will, de Peyo, de René Follet, de Jidéhem, de Mouminoux, de Giraud, de Rosy, de Herbert ou de François Craenhals. Benoît Gillain s’éloigne ensuite de la bande dessinée et s’oriente vers d’autres créneaux publicitaires, travaillant pour des produits de luxe comme Lanvin ou bien encore pour Legrand, spécialisé dans l’appareillage électrique.