Jean Nocher, de son vrai nom Gaston Charon, né le 27 septembre 1908 à Poitiers et mort le 24 juin 1967 à Bougival, est un journaliste de presse, écrivain et polémiste français. Résistant durant la seconde guerre mondiale, il devient chef départemental du mouvement Franc-Tireur, organise les premiers groupes francs de la Loire, reçoit les premiers parachutages et ouvre la voie au célèbre terrorisme. Il sera fait prisonnier et interné par les allemands. Il commence sa carrière à la radio publique française peu après la Libération. En 1946, il est contraint de quitter son poste à la suite d'une émission dénommée Plate-forme 70 sur le danger du nucléaire, mise en onde sous forme de reportage, et dont le générique est « oublié » ; l'émission tronquée crée une panique chez les auditeurs. Cet épisode marque le début de son intérêt pour la littérature d'anticipation et pour le danger de la guerre nucléaire qu'il développera par la suite. Il rejoint l'Union démocratique et socialiste de la Résistance avant d'en être exclu en 1948 par Eugène Claudius-Petit. Nocher devient alors l'un des principaux rédacteurs de L'Étincelle, journal du Rassemblement du peuple français (RPF), le parti fondé par Charles de Gaulle en 1947. Ses articles contribuent à donner une image radicale et droitière du RPF, comme l'ont noté Jean Lacouture puis Éric Roussel dans leurs biographies du Général. Ainsi, en octobre 1947, il écrit, à propos de Jean-Paul Sartre : « Enterrons cette pourriture et que la jeunesse se lève pour donner un autre souffle à la France. Une morale qui ne mène pas à coup sûr au plagiat, au masochisme, à l’inceste, à la pédérastie, […] à l'opiomanie, à l'onomatopisme, à la psychasthénie scatologique […], à la démence précoce, à l'impuissance psychique. L'heure va sonner où une autre école rendra à la France son vrai visage : un visage au regard droit, monsieur Jean-Paul Sartre. » Du 17 juin 1951 au 1er décembre 1955, il est député de la Loire, sous l'étiquette du Rassemblement du peuple français (RPF). En 1958, il revient dans l'audiovisuel public. Il tient une chronique quotidienne, "En direct avec vous", jusqu'à sa mort. Il anime des émissions sur la Résistance. Il est devenu célèbre pour ses chroniques quotidiennes et les séries d'émissions radiophoniques de science-fiction En direct du futur.
Texte © Wikipédia
Jean Nocher, de son vrai nom Gaston Charon, né le 27 septembre 1908 à Poitiers et mort le 24 juin 1967 à Bougival, est un journaliste de presse, écrivain et polémiste français. Résistant durant la seconde guerre mondiale, il devient chef départemental du mouvement Franc-Tireur, organise les premiers groupes francs de la Loire, reçoit les premiers parachutages et ouvre la voie au célèbre terrorisme. Il sera fait prisonnier et interné par les allemands. Il commence sa carrière à la radio publique française peu après la Libération. En 1946, il est contraint de quitter son poste à la suite d'une émission dénommée Plate-forme 70 sur le danger du nucléaire, mise en onde sous forme de reportage, et dont le générique est « oublié » ; l'émission tronquée crée une panique chez les auditeurs. Cet épisode marque le début de son intérêt pour la littérature d'anticipation et pour le danger de la guerre nucléaire qu'il développera par la suite. Il rejoint l'Union démocratique et socialiste de la Résistance avant d'en être exclu en 1948 par Eugène Claudius-Petit. Nocher devient alors l'un des principaux rédacteurs de L'Étincelle, journal du Rassemblement du peuple français (RPF), le parti fondé par Charles de Gaulle en 1947. Ses articles contribuent à donner une image radicale et droitière du RPF, comme l'ont noté Jean Lacouture puis Éric Roussel dans leurs biographies du Général. Ainsi, en octobre 1947, il écrit, à propos de Jean-Paul Sartre : « Enterrons cette pourriture et que la jeunesse se lève pour donner un autre souffle à la France. Une morale qui ne mène pas à coup sûr au plagiat, au masochisme, à l’inceste, à la pédérastie, […] à l'opiomanie, à l'onomatopisme, à la psychasthénie scatologique […], à la démence précoce, à l'impuissance psychique. L'heure va sonner où une autre école rendra à la France son vrai visage : un visage au regard droit, monsieur Jean-Paul Sartre. » Du 17 juin 1951 au 1er décembre 1955, il est député de la Loire, sous l'étiquette du Rassemblement du […]