Nicolas Hénin, né au Mans le 7 novembre 1975, est un journaliste français de presse écrite, radio et télévision. Il est le fils de l'universitaire Pierre-Yves Hénin et le petit-fils de Stéphane Hénin, ingénieur agronome et académicien. Journaliste pigiste, il est également conférencier et consultant pour plusieurs administrations et médias, dont BFM TV. Enlevé le 22 juin 2013 et retenu otage en Syrie, il est libéré avec trois autres otages français, le 18 avril 2014. Après des études secondaires au lycée Henri-IV où enseignait sa mère, et en classe préparatoire au lycée Fénelon, Nicolas Hénin obtient à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne une licence de géographie et une maîtrise d’histoire. Suivant des cours de langue arabe, il se spécialise très tôt sur le Moyen-Orient, avec un mémoire de maîtrise en histoire des relations internationales sur le sujet suivant : « Les relations interarabes de l’Égypte et la paix séparée avec Israël : novembre 1977 », mémoire préparé lors d’un semestre de recherche au Caire, au CEDEJ (Centre d'études et de documentation économiques et juridiques). Ce contact initial avec le Proche-Orient est l’occasion de premières contributions, dont des reportages sur le conflit soudanais dans Jeune Afrique (1997) et un reportage photographique, publié dans le mensuel Arabies sur « le Yémen, un pays en armes » en novembre 1999. À son retour, il est admis à l'Institut pratique du journalisme (IPJ) dont il sort diplômé de la promotion 1999. Nicolas Hénin travaille d’abord à l’agence de presse Infomedia, dont il démissionne en novembre 2002 pour rejoindre l’Irak comme pigiste indépendant. Il couvre les mois d’avant-guerre puis l’intégralité de la période du conflit ouvert, notamment pour Radio France. Il couvre les suites du conflit, d’abord de Bagdad où il séjourne jusqu’à septembre 2004, puis d’Amman, où il se replie alors à la demande de la direction de Radio France, à la suite de l'enlèvement de Christian Chesnot et Georges Malbrunot. À côté de ses interventions sur diverses chaines de radios (RFI, Radio France, Radio Canada, TSR, RTBF), il collabore à plusieurs organes de presse écrite dont Marianne et L'Hebdo de Lausanne. Comme chef opérateur images et collaborateur à l’enquête, il contribue au film documentaire « Tonnerre roulant sur Bagdad » réalisé par Jean-Pierre Krief et diffusé sur Arte à l’occasion du dixième anniversaire du déclenchement du conflit. Il effectue divers reportages sur d’autres crises ou conflits du monde arabe, dont le Soudan, la Somalie et le Yémen, tant comme correspondant de l’hebdomadaire Le Point que pour des reportages télévisés, habituellement produits par l’agence Solas Films et diffusés sur Arte ou d’autres télévisions francophones. Depuis le déclenchement des mouvements dits du « printemps arabe », Nicolas Hénin couvre les événements d’Égypte, de Libye, du Yémen puis de Syrie où il se rend à cinq reprises de 2011 à juin 2013. Nicolas Hénin a été plusieurs fois nominé au Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre, voyant ainsi reconnaître ses qualités professionnelles tant en radio (2004 et 2011) qu’en reportage télévisé (2008) et en presse écrite (2013). Il a reçu en septembre 2014 le Prix de la Fondation May Chidiac pour le courage en journalisme. Il publie en mars 2015 Jihad Academy, un essai sur "nos erreurs face à l'État islamique", et Papa hérisson rentrera-t-il à la maison ?, un conte pour enfants illustré par son compagnon de captivité Pierre Torres. Lors d'une interview durant l'émission télévisée On est pas couché, il critique vivement l'attitude de Barack Obama vis-à-vis de la Syrie. Le 22 juin 2013, Nicolas Hénin a été enlevé à Raqqa, ainsi que le photographe Pierre Torrès, enlevé le même jour. Tenue secrète à la demande des familles, la détention de Nicolas Hénin et Pierre Torrès a été rendue publique par le premier ministre Jean-Marc Ayrault le 9 octobre 2013. Les autorités françaises ont fait état de preuves de vie recueillies en août et en octobre 2013. Lors de sa captivité, Nicolas Hénin côtoie d'autres otages, notamment le journaliste américain James Foley. Diverses actions de soutien et de mobilisation, coordonnées en particulier par le comité « Otages en Syrie », ont été régulièrement menées pour la libération de Nicolas Hénin et de Pierre Torrès, ainsi que celle de Didier François et Édouard Élias, enlevés le 6 juin. À titre symbolique, l’IPJ (Institut pratique du journalisme) a fait de Nicolas Hénin le parrain de sa 34e promotion. Les quatre otages ont été libérés le 18 avril 2014. Peu d'informations sont rendues publiques sur les conditions de sa captivité. Il révèle toutefois qu'il s'est évadé "trois jours après son enlèvement le 22 juin 2013 et a été repris par ses ravisseurs au bout d'une nuit de fuite". En septembre 2014, consécutivement aux révélations du journal Le Monde, Nicolas Hénin confirme que le suspect de la tuerie du Musée juif de Belgique, Mehdi Nemmouche, aurait été l'un de ses geôliers.
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Nicolas Hénin, né au Mans le 7 novembre 1975, est un journaliste français de presse écrite, radio et télévision. Il est le fils de l'universitaire Pierre-Yves Hénin et le petit-fils de Stéphane Hénin, ingénieur agronome et académicien. Journaliste pigiste, il est également conférencier et consultant pour plusieurs administrations et médias, dont BFM TV. Enlevé le 22 juin 2013 et retenu otage en Syrie, il est libéré avec trois autres otages français, le 18 avril 2014. Après des études secondaires au lycée Henri-IV où enseignait sa mère, et en classe préparatoire au lycée Fénelon, Nicolas Hénin obtient à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne une licence de géographie et une maîtrise d’histoire. Suivant des cours de langue arabe, il se spécialise très tôt sur le Moyen-Orient, avec un mémoire de maîtrise en histoire des relations internationales sur le sujet suivant : « Les relations interarabes de l’Égypte et la paix séparée avec Israël : novembre 1977 », mémoire préparé lors d’un semestre de recherche au Caire, au CEDEJ (Centre d'études et de documentation économiques et juridiques). Ce contact initial avec le Proche-Orient est l’occasion de premières contributions, dont des reportages sur le conflit soudanais dans Jeune Afrique (1997) et un reportage photographique, publié dans le mensuel Arabies sur « le Yémen, un pays en armes » en novembre 1999. À son retour, il est admis à l'Institut pratique du journalisme (IPJ) dont il sort diplômé de la promotion 1999. Nicolas Hénin travaille d’abord à l’agence de presse Infomedia, dont il démissionne en novembre 2002 pour rejoindre l’Irak comme pigiste indépendant. Il couvre les mois d’avant-guerre puis l’intégralité de la période du conflit ouvert, notamment pour Radio France. Il couvre les suites du conflit, d’abord de Bagdad où il séjourne jusqu’à septembre 2004, puis d’Amman, où il se replie alors à la demande de la direction de Radio France, à la suite de l'enlèvement de Christian Chesnot et Georges Malbrunot. À côté de […]