Photo © Dargaud
Né le 6 mai 1959 à Marseille, Didier Conrad fait ses débuts en 1973 avec une "Carte blanche" humoristique de deux pages pour SPIROU. Il s'associe avec Yann pour illustrer "Jason", un scénario fantastique de Mythic. Avec son complice, il va former le premier duo d'affreux jojos de la bande dessinée en multipliant, au début des années 80, des animations corrosives dans SPIROU (les célèbres hauts de pages), la satire des séries réalistes traditionnelles avec les "Innommables" et la parodie avec "Bob Marone". Séparé de son conseiller en pastiches, Conrad commence en 1984 une œuvre personnelle : c'est "L'Avatar" qui préfigure selon lui, "Le Piège Malais", publié en deux volumes six ans plus tard dans la prestigieuse collection "Aire Libre" et dont une intégrale a été proposée en 1999. Conrad crée ensuite, en 1991, une série pour les plus jeunes lecteurs : "Donito", dont quatre aventures se succéderont chez Dupuis avant qu'il renoue pour Dargaud avec les "Innommables" et son complice préféré, Yann. Sous le pseudonyme commun de "Pearce", ils vont explorer la jeunesse de Lucky Luke dans "Kid Lucky", sur un scénario de Jean Léturgie, chez Lucky Productions. Son dessin nerveux et joliment disneyien lorsqu'il ne s'attaque pas au bazooka aux univers classiques le fait remarquer par les chasseurs de tête de Spielberg qui s'efforceront un moment de canaliser son inspiration pour les studios Dreamworks aux états-Unis. Le dessin animé d'outre-Atlantique n'étant apparemment pas sa tasse de thé préférée, "Pearce" vient de relancer une série drolatiquement western sur scénario de Jean Léturgie : "Cotton Kid", un petit môme de l'Ouest.
Texte © Dupuis
Photo © Dargaud
Né le 6 mai 1959 à Marseille, Didier Conrad fait ses débuts en 1973 avec une "Carte blanche" humoristique de deux pages pour SPIROU. Il s'associe avec Yann pour illustrer "Jason", un scénario fantastique de Mythic. Avec son complice, il va former le premier duo d'affreux jojos de la bande dessinée en multipliant, au début des années 80, des animations corrosives dans SPIROU (les célèbres hauts de pages), la satire des séries réalistes traditionnelles avec les "Innommables" et la parodie avec "Bob Marone". Séparé de son conseiller en pastiches, Conrad commence en 1984 une œuvre personnelle : c'est "L'Avatar" qui préfigure selon lui, "Le Piège Malais", publié en deux volumes six ans plus tard dans la prestigieuse collection "Aire Libre" et dont une intégrale a été proposée en 1999. Conrad crée ensuite, en 1991, une série pour les plus jeunes lecteurs : "Donito", dont quatre aventures se succéderont chez Dupuis avant qu'il renoue pour Dargaud avec les "Innommables" et son complice préféré, Yann. Sous le pseudonyme commun de "Pearce", ils vont explorer la jeunesse de Lucky Luke dans "Kid Lucky", sur un scénario de Jean Léturgie, chez Lucky Productions. Son dessin nerveux et joliment disneyien lorsqu'il ne s'attaque pas au bazooka aux univers classiques le fait remarquer par les chasseurs de tête de Spielberg qui s'efforceront un moment de canaliser son inspiration pour les studios Dreamworks aux états-Unis. Le dessin animé d'outre-Atlantique n'étant apparemment pas sa tasse de thé préférée, "Pearce" vient de relancer une série drolatiquement western sur scénario de Jean Léturgie : "Cotton Kid", un petit môme de l'Ouest.
Texte © Dupuis