Photo © © magelis.com
Née en 1985, Nena grandit en Charente où son goût pour le dessin et l’humour la sauvent d’un ennui dévastateur et d’un avenir assuré dans l’élevage intensif de porcs. Bien que d’ampleur minime comparé à la grande Foire du Cochon de Groinsac, le festival d’Angoulême lui envoie annuellement des effluves autrement plus tentateurs. Après quelques années de cavale à Poitiers, c’est à Bordeaux qu’elle pose définitivement ses valises, pour errer quelques années entre la fac de cinéma, de japonais et de géographie. Dans un moment d’égarement, elle jette finalement son dévolu sur l’Institut d’études politiques de Bordeaux, dont elle sort diminuée MAIS diplômée en 2011, avec une spécialisation sur l’administration culturelle, un secteur d’av… un secteur. Son goût pour la satyre douce et la caricature lui permettent de survivre à cet environnement hostile, et à la bande dessinée s’ajoute la rencontre avec la radio : les modestes et chaleureux studios de Radio campus deviennent alors un exutoire jouissif où elle sévit chaque semaine durant deux ans, à travers une bien-nommée « Chronique égotique ». C’est autour d’une bouteille de Cognac et d’un goût commun pour la vanne en roue libre qu’elle rencontre Witko, et commence alors une collaboration à quatre mains qui lui permet de concrétiser son premier projet professionnel : ce sera Chateaubriand, au nom de la prose. Dans ses heures perdues, et afin de justifier ses années d’étude auprès de ses parents, elle travaille aussi au Centre régional du livre d’Aquitaine.
Texte © Vide-cocagne
Photo © © magelis.com
Née en 1985, Nena grandit en Charente où son goût pour le dessin et l’humour la sauvent d’un ennui dévastateur et d’un avenir assuré dans l’élevage intensif de porcs. Bien que d’ampleur minime comparé à la grande Foire du Cochon de Groinsac, le festival d’Angoulême lui envoie annuellement des effluves autrement plus tentateurs. Après quelques années de cavale à Poitiers, c’est à Bordeaux qu’elle pose définitivement ses valises, pour errer quelques années entre la fac de cinéma, de japonais et de géographie. Dans un moment d’égarement, elle jette finalement son dévolu sur l’Institut d’études politiques de Bordeaux, dont elle sort diminuée MAIS diplômée en 2011, avec une spécialisation sur l’administration culturelle, un secteur d’av… un secteur. Son goût pour la satyre douce et la caricature lui permettent de survivre à cet environnement hostile, et à la bande dessinée s’ajoute la rencontre avec la radio : les modestes et chaleureux studios de Radio campus deviennent alors un exutoire jouissif où elle sévit chaque semaine durant deux ans, à travers une bien-nommée « Chronique égotique ». C’est autour d’une bouteille de Cognac et d’un goût commun pour la vanne en roue libre qu’elle rencontre Witko, et commence alors une collaboration à quatre mains qui lui permet de concrétiser son premier projet professionnel : ce sera Chateaubriand, au nom de la prose. Dans ses heures perdues, et afin de justifier ses années d’étude auprès de ses parents, elle travaille aussi au Centre régional du livre d’Aquitaine.
Texte © Vide-cocagne