Thomas Ott est né le 10 juin 1966 à Berne et a passé toute son enfance à Birmensdorf, près de Zurich. Il suit dès 16 ans une école de graphisme, la Kunstgewerbeschule qui l'amène, dès la fin de son cycle d'études, au métier d'illustrateur et dessinateur de bandes dessinées indépendant. À présent, sa vie est partagée entre Paris et la Suisse où il participe à de nombreuses expositions et accumule pas moins de 11 expos de groupe, de Berlin à Paris, en passant par Genève ou encore Angoulême, lors du festival international de la Bandes dessinée. Quatre expositions lui ont notamment été entièrement conscrées entre 1986 et 1996, dont une à la galerie Papier Gras à Genève. Son univers ? Il est sombre, violent et décalé, peuplé de solitaires errant dans un monde de folie... : le nôtre. Sa technique singulière (la carte à gratter), alliée à la sublimation du noir et blanc, le font remarquer lors de plusieurs manifestations où lui sont attribués des prix. Il obtient donc en 1985 le prix du concours BD de Sierre ; le prix Fédéral des Arts Appliqués à trois reprise entre 86 et 93, ainsi que le prix de la ville de Zurich et le Max und Moritz récompensant un créateur de BD en langue allemande, en 91 et 96. Il publie également dans autant de magazines, fanzines et quotidiens suisses ou étrangers, que sa nationalité suisse allemande le lui permet. Cet auteur singulier ne s'enferme pourtant pas dans un « univers de papiers » puisqu'il réalise aussi deux dessins animés : La grande Illusion, en 1985, au studio G.D.S. à Genève, puis Robert Creep, a dog's life en 92/93 avec La Fabrique, en coproduction avec Arte et Canal+. Enfin, grand amateur de musique, il est aussi chanteur du groupe The Playboys de 1986 à 1991, avec lequel il sortira un live, puis rejoindra les groupes Ecstasy et Emotions qui sortiront chacuns un album en 89 et 90, tous trois édités par Lux Noise.
Texte © Delcourt
Thomas Ott est né le 10 juin 1966 à Berne et a passé toute son enfance à Birmensdorf, près de Zurich. Il suit dès 16 ans une école de graphisme, la Kunstgewerbeschule qui l'amène, dès la fin de son cycle d'études, au métier d'illustrateur et dessinateur de bandes dessinées indépendant. À présent, sa vie est partagée entre Paris et la Suisse où il participe à de nombreuses expositions et accumule pas moins de 11 expos de groupe, de Berlin à Paris, en passant par Genève ou encore Angoulême, lors du festival international de la Bandes dessinée. Quatre expositions lui ont notamment été entièrement conscrées entre 1986 et 1996, dont une à la galerie Papier Gras à Genève. Son univers ? Il est sombre, violent et décalé, peuplé de solitaires errant dans un monde de folie... : le nôtre. Sa technique singulière (la carte à gratter), alliée à la sublimation du noir et blanc, le font remarquer lors de plusieurs manifestations où lui sont attribués des prix. Il obtient donc en 1985 le prix du concours BD de Sierre ; le prix Fédéral des Arts Appliqués à trois reprise entre 86 et 93, ainsi que le prix de la ville de Zurich et le Max und Moritz récompensant un créateur de BD en langue allemande, en 91 et 96. Il publie également dans autant de magazines, fanzines et quotidiens suisses ou étrangers, que sa nationalité suisse allemande le lui permet. Cet auteur singulier ne s'enferme pourtant pas dans un « univers de papiers » puisqu'il réalise aussi deux dessins animés : La grande Illusion, en 1985, au studio G.D.S. à Genève, puis Robert Creep, a dog's life en 92/93 avec La Fabrique, en coproduction avec Arte et Canal+. Enfin, grand amateur de musique, il est aussi chanteur du groupe The Playboys de 1986 à 1991, avec lequel il sortira un live, puis rejoindra les groupes Ecstasy et Emotions qui sortiront chacuns un album en 89 et 90, tous trois édités par Lux Noise.
Texte © Delcourt