Machiko Satonaka débute son activité professionnelle en 1964 à seulement 16 ans grâce à "Pia no shozo", œuvre pour laquelle elle remporte d'emblée le prix Kodansha de la jeune artiste. Elle est, avec Moto Hagio et Ryoko Ikeda, considérée comme une des grandes figures du shojo manga, pionnière dans le manga pour jeunes femmes. Son style à la fois gracieux, tout en étant académique tend vers un réalisme scénaristique bien loin des histoires à l'eau de rose habituelles de l'époque. Durant les années 70 et 80, elle travaille pour plusieurs éditeurs de nombreux manga qui sont désormais des classiques du genre : Hime ga yuku et Ashita Kagayaku (pour lesquels elle recevra le prix Kodansha pour la culture), Kariudo no seiza en 1980 où elle recevra le prix Kodansha ainsi que de nombreuses séries historiques dont elle s'est aussi fait une spécialité. Toujours très active, elle est encore récompensée en 2006 par le ministère japonais de la culture et des sciences pour l'ensemble de son œuvre. Boulimique de travail, elle continue d'éditer régulièrement des œuvres liées notamment à l'histoire et fait partie de la Japan Cartoonist Association.
Texte © Black Box Éditions
Machiko Satonaka débute son activité professionnelle en 1964 à seulement 16 ans grâce à "Pia no shozo", œuvre pour laquelle elle remporte d'emblée le prix Kodansha de la jeune artiste. Elle est, avec Moto Hagio et Ryoko Ikeda, considérée comme une des grandes figures du shojo manga, pionnière dans le manga pour jeunes femmes. Son style à la fois gracieux, tout en étant académique tend vers un réalisme scénaristique bien loin des histoires à l'eau de rose habituelles de l'époque. Durant les années 70 et 80, elle travaille pour plusieurs éditeurs de nombreux manga qui sont désormais des classiques du genre : Hime ga yuku et Ashita Kagayaku (pour lesquels elle recevra le prix Kodansha pour la culture), Kariudo no seiza en 1980 où elle recevra le prix Kodansha ainsi que de nombreuses séries historiques dont elle s'est aussi fait une spécialité. Toujours très active, elle est encore récompensée en 2006 par le ministère japonais de la culture et des sciences pour l'ensemble de son œuvre. Boulimique de travail, elle continue d'éditer régulièrement des œuvres liées notamment à l'histoire et fait partie de la Japan Cartoonist Association.
Texte © Black Box Éditions