Malcolm de Chazal, né à Vacoas, Île Maurice, le 12 septembre 1902 et mort à Curepipe le 1er octobre 1981, est un poète, écrivain et peintre mauricien. Le frère de l'un de ses ancêtres (Aimé Chazal), un certain François de Chazal de la Genesté, fut rosicrucien, à la fin du xviiie siècle. Lui-même avait une vision du monde très empreinte de mysticisme et certainement influencée par la formation reçue à l'Église de la Nouvelle Jérusalem qui suit les principes de la pensée swedenborgienne. À l'âge de seize ans (en 1918), il accompagne son frère à Bâton-Rouge en Louisiane et il y étudie les techniques de l'industrie sucrière. Il en ressort diplômé en tant qu'ingénieur agronome spécialisé en technologie sucrière. Après avoir travaillé quelques mois à Cuba, il rentre sur son île natale en 1925. Il travaille quelques années dans l'industrie sucrière puis dans celle du textile obtenu à partir d'aloès. Mais il a du mal à s'entendre avec l'état-major de ces industries. Il quitte alors ce secteur et devient fonctionnaire du service des télécommunications de 1937 jusqu'à sa retraite en 1957. Son passage dans l'industrie sucrière et textile le poussera à écrire trois ouvrages d'économie politique. Puis, ses interrogations personnelles le mèneront à écrire des ouvrages de Pensées, puis des textes de nature philosophique. Il s'exprimera également par une peinture abondante au style naïf. Sur le plan littéraire, il est surtout connu pour Sens-plastique, publié en France chez Gallimard en 1948. Encensé dans un premier temps par les surréalistes à la recherche d'un second souffle, Malcolm de Chazal a cependant toujours refusé d'être caractérisé comme étant un surréaliste comme l'avait proposé André Breton. Cette publication fit également impression sur d'autres écrivains tels que Georges Bataille, Jean Paulhan, Francis Ponge, et sur des peintres comme Georges Braque et Jean Dubuffet. Malcolm de Chazal est également l'auteur d'un grand nombre de gouaches qui se trouvent aujourd'hui dans des collections privées mauriciennes, sud-africaines ou françaises.
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Malcolm de Chazal, né à Vacoas, Île Maurice, le 12 septembre 1902 et mort à Curepipe le 1er octobre 1981, est un poète, écrivain et peintre mauricien. Le frère de l'un de ses ancêtres (Aimé Chazal), un certain François de Chazal de la Genesté, fut rosicrucien, à la fin du xviiie siècle. Lui-même avait une vision du monde très empreinte de mysticisme et certainement influencée par la formation reçue à l'Église de la Nouvelle Jérusalem qui suit les principes de la pensée swedenborgienne. À l'âge de seize ans (en 1918), il accompagne son frère à Bâton-Rouge en Louisiane et il y étudie les techniques de l'industrie sucrière. Il en ressort diplômé en tant qu'ingénieur agronome spécialisé en technologie sucrière. Après avoir travaillé quelques mois à Cuba, il rentre sur son île natale en 1925. Il travaille quelques années dans l'industrie sucrière puis dans celle du textile obtenu à partir d'aloès. Mais il a du mal à s'entendre avec l'état-major de ces industries. Il quitte alors ce secteur et devient fonctionnaire du service des télécommunications de 1937 jusqu'à sa retraite en 1957. Son passage dans l'industrie sucrière et textile le poussera à écrire trois ouvrages d'économie politique. Puis, ses interrogations personnelles le mèneront à écrire des ouvrages de Pensées, puis des textes de nature philosophique. Il s'exprimera également par une peinture abondante au style naïf. Sur le plan littéraire, il est surtout connu pour Sens-plastique, publié en France chez Gallimard en 1948. Encensé dans un premier temps par les surréalistes à la recherche d'un second souffle, Malcolm de Chazal a cependant toujours refusé d'être caractérisé comme étant un surréaliste comme l'avait proposé André Breton. Cette publication fit également impression sur d'autres écrivains tels que Georges Bataille, Jean Paulhan, Francis Ponge, et sur des peintres comme Georges Braque et Jean Dubuffet. Malcolm de Chazal est également l'auteur d'un grand nombre de gouaches qui se trouvent aujourd'hui dans […]