Stéphane Charbonnier dit Charb est né le 21 août 1967 en France à Conflans-Sainte-Honorine. Il apprend à dessiner pendant les cours de maths et bon an, mal an finit par être un peu moins nul en dessin qu'en maths. Il publie ses premiers dessins dans le journal du collège à Pontoise où il signe encore de son vrai nom, Charbonnier. Sa signature prend souvent plus de place que le dessin qui l'accompagne, au lieu d'agrandir le dessin, il finit par rétrécir son nom. Il dessine ensuite pour les Nouvelles du Val-d'Oise, l'hebdomadaire local, tout en préparant un bac qu'il aura du mal à avoir du deuxième coup. Il entame un BTS de pub qui, pense-t-il, lui permettra d'apprendre à dessiner tout en lui garantissant un boulot à la sortie. Il arrête tout au bout de trois mois réalisant que le monde de la pub ne correspond pas à la caricature qu'on en fait : la réalité est bien pire. Il dessine alors pour les programmes des salles de cinéma Utopia. La charge de travail n'étant pas suffisante pour justifier un salaire de TUC (travail d'utilité collective), il nettoie aussi les chiottes puis devient surveillant dans un collège d'Argenteuil. Dans le même temps, il place quelques dessins à droite et à gauche (surtout à gauche en fait) et se défoule dans le fanzine Canicule. En 1991, il collabore régulièrement à La Grosse Bertha qu'il quittera en juillet 1992 avec le gros de l'équipe pour participer au relancement de Charlie Hebdo dans lequel il publie encore aujourd'hui l'essentiel de ses dessins et de ses textes. On a pu voir ou apercevoir aussi, au cours des vingt dernières années, ses dessins avec une fréquence variable dans le Monde Libertaire, Télérama, Mon Quotidien, l'Humanité, l'Hebdo, le monde des ados, Fluide Glacial, l'Écho des Savanes, Libération, les Cahiers pédagogiques, la Nouvelle Vie Ouvrière, Rouge, Zoo, Canal+...
Texte © Casterman
Photo © Hoëbeke
Il est assassiné le 7 janvier 2015 lors de la fusillade au siège du journal Charlie Hebdo.
Stéphane Charbonnier dit Charb est né le 21 août 1967 en France à Conflans-Sainte-Honorine. Il apprend à dessiner pendant les cours de maths et bon an, mal an finit par être un peu moins nul en dessin qu'en maths. Il publie ses premiers dessins dans le journal du collège à Pontoise où il signe encore de son vrai nom, Charbonnier. Sa signature prend souvent plus de place que le dessin qui l'accompagne, au lieu d'agrandir le dessin, il finit par rétrécir son nom. Il dessine ensuite pour les Nouvelles du Val-d'Oise, l'hebdomadaire local, tout en préparant un bac qu'il aura du mal à avoir du deuxième coup. Il entame un BTS de pub qui, pense-t-il, lui permettra d'apprendre à dessiner tout en lui garantissant un boulot à la sortie. Il arrête tout au bout de trois mois réalisant que le monde de la pub ne correspond pas à la caricature qu'on en fait : la réalité est bien pire. Il dessine alors pour les programmes des salles de cinéma Utopia. La charge de travail n'étant pas suffisante pour justifier un salaire de TUC (travail d'utilité collective), il nettoie aussi les chiottes puis devient surveillant dans un collège d'Argenteuil. Dans le même temps, il place quelques dessins à droite et à gauche (surtout à gauche en fait) et se défoule dans le fanzine Canicule. En 1991, il collabore régulièrement à La Grosse Bertha qu'il quittera en juillet 1992 avec le gros de l'équipe pour participer au relancement de Charlie Hebdo dans lequel il publie encore aujourd'hui l'essentiel de ses dessins et de ses textes. On a pu voir ou apercevoir aussi, au cours des vingt dernières années, ses dessins avec une fréquence variable dans le Monde Libertaire, Télérama, Mon Quotidien, l'Humanité, l'Hebdo, le monde des ados, Fluide Glacial, l'Écho des Savanes, Libération, les Cahiers pédagogiques, la Nouvelle Vie Ouvrière, Rouge, Zoo, Canal+...
Texte © Casterman
Photo © Hoëbeke
Il est assassiné le 7 janvier 2015 lors de la fusillade au siège du journal Charlie Hebdo.