Guillaume Chauchat est sans aucun doute issu d’une lignée aristocratique de grand renom. Qui ne connaît pas la rue Chauchat à Paris ? Croyez-le si vous voulez — et sans qu’il y ait le moindre rapport avec nos affaires — mais c’est bien là, un matin de juillet 1819, que s’écrasa le ballon à hydrogène de Sophie Blanchard, la première femme aéronaute professionnelle ! N’en sachant rien, Guillaume coule une enfance heureuse entre la France, la Hongrie et les États-Unis. À l’âge d’homme, il entreprend des études de comptabilité puis d’économie. Mais il renonce bien vite à cette carrière vainement vouée au succès (et à l’argent) pour devenir illustrateur. Troquant son royaume pour une plume et de l’encre de Chine, il débarque à Strasbourg, mange un kebab, rencontre des gens pleins de talents et co-fonde – avec, notamment, ce bon Léon Maret – le fanzine Belles Illustrations. Il remporte également le prix Jeunes Talents© du festival d’Angoulême 2010. Amateur de blues, il dessine, sculpte et martèle de curieuses figures en fil de fer et signe à l’occasion un dessin pour le Monde ou le magazine XXI.
Texte et photo © 2024
Guillaume Chauchat est sans aucun doute issu d’une lignée aristocratique de grand renom. Qui ne connaît pas la rue Chauchat à Paris ? Croyez-le si vous voulez — et sans qu’il y ait le moindre rapport avec nos affaires — mais c’est bien là, un matin de juillet 1819, que s’écrasa le ballon à hydrogène de Sophie Blanchard, la première femme aéronaute professionnelle ! N’en sachant rien, Guillaume coule une enfance heureuse entre la France, la Hongrie et les États-Unis. À l’âge d’homme, il entreprend des études de comptabilité puis d’économie. Mais il renonce bien vite à cette carrière vainement vouée au succès (et à l’argent) pour devenir illustrateur. Troquant son royaume pour une plume et de l’encre de Chine, il débarque à Strasbourg, mange un kebab, rencontre des gens pleins de talents et co-fonde – avec, notamment, ce bon Léon Maret – le fanzine Belles Illustrations. Il remporte également le prix Jeunes Talents© du festival d’Angoulême 2010. Amateur de blues, il dessine, sculpte et martèle de curieuses figures en fil de fer et signe à l’occasion un dessin pour le Monde ou le magazine XXI.
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