Danny Steve est née dans les années 70. Elle est diplômée de l’école Émile Cohl d’où elle tient sa culture Atari, puis de l’École régionale des beaux-arts de Nantes où elle a continué ses expérimentations audiovisuelles. D’abord enfant de la cyberculture et de l’underground, Danny passe son adolescence entre les scènes électro et l’océan, et atteint l’âge de raison avec une solide culture du divertissement. Ses premières publications, dans Ferraille magazine, sont des remakes de comix ou de feuilletons TV, retranscris avec une fidélité narquoise et une maladresse feinte. Esthétique du ratage que l’on retrouve dans "L’Homme Impossible" et "10 Minutes des Feux de l’Amour". Mais, sous son anonymat unisexe, DS joue la schizophrénie et multiplie les expérimentations graphiques et narratives. Après "Tu Danses ?" dont le dessin noir et blanc imite du poil bouclé pour traduire un monologue obsessionnel, l'album "Je T’Aime" est lui saturé de couleurs et brode un conte onirique dans un style au kitsch volontiers assumé. Ainsi le protocole de dessin tient lieu de synopsis. Et progressivement Danny Steve spolie ses récits jusqu’à la vacuité - "10 Minutes de Sumo" - au profit du rythme, de la texture, du jeu de motifs, de références,de correspondances, avec un humour déroutant et un talent incontestable.
Danny Steve est née dans les années 70. Elle est diplômée de l’école Émile Cohl d’où elle tient sa culture Atari, puis de l’École régionale des beaux-arts de Nantes où elle a continué ses expérimentations audiovisuelles. D’abord enfant de la cyberculture et de l’underground, Danny passe son adolescence entre les scènes électro et l’océan, et atteint l’âge de raison avec une solide culture du divertissement. Ses premières publications, dans Ferraille magazine, sont des remakes de comix ou de feuilletons TV, retranscris avec une fidélité narquoise et une maladresse feinte. Esthétique du ratage que l’on retrouve dans "L’Homme Impossible" et "10 Minutes des Feux de l’Amour". Mais, sous son anonymat unisexe, DS joue la schizophrénie et multiplie les expérimentations graphiques et narratives. Après "Tu Danses ?" dont le dessin noir et blanc imite du poil bouclé pour traduire un monologue obsessionnel, l'album "Je T’Aime" est lui saturé de couleurs et brode un conte onirique dans un style au kitsch volontiers assumé. Ainsi le protocole de dessin tient lieu de synopsis. Et progressivement Danny Steve spolie ses récits jusqu’à la vacuité - "10 Minutes de Sumo" - au profit du rythme, de la texture, du jeu de motifs, de références,de correspondances, avec un humour déroutant et un talent incontestable.