Né à Bordeaux en 1913. Au cours de ses études de droit, participe à la création d'un mensuel estudiantin qui lui ouvre les portes du journalisme professionnel à La Liberté du Sud-Ouest et à Ouest-Éclair pour lesquels dès juillet 1936, il couvre la guerre d'Espagne. Grand reporter, il enquête dans toute l'Europe et au Maroc d'où il rapporte les éléments d'une biographie d'Henry de Bournazel. Mobilisé en 1939, il part avec le 57e RI et termine la guerre comme lieutenant au 9e régiment des tirailleurs marocains. Officier de presse de la brigade Carnot, en 1944, il rejoint, après les combats du Médoc, son ami Louis Gabriel Robinet au Figaro dont il devient l'un des envoyés spéciaux permanents jusqu'à sa retraite en 1978. Pour Flammarion, il avait écrit, en 1942, des récits de guerre dont la réimpression fut interdite par les Allemands et, pour René Julliard, une Vie de Mermoz couronnée par l'Académie française. La retraite venue, le journaliste se transforme, à l'instigation de Robert Laffont, en « reporter du passé » comme le qualifie un critique : il se consacre à l'histoire, sous toutes ses formes, de sa ville natale. Ce qui lui vaut, en 1988, le grand prix de littérature de la ville de Bordeaux. En 1987, Albert Rèche a été reçu à l'Académie des sciences belles-lettres et arts de Bordeaux. Chevalier de la Légion d'honneur, il est décoré de la croix de guerre 1939-1945.
Texte © Ecla
Né à Bordeaux en 1913. Au cours de ses études de droit, participe à la création d'un mensuel estudiantin qui lui ouvre les portes du journalisme professionnel à La Liberté du Sud-Ouest et à Ouest-Éclair pour lesquels dès juillet 1936, il couvre la guerre d'Espagne. Grand reporter, il enquête dans toute l'Europe et au Maroc d'où il rapporte les éléments d'une biographie d'Henry de Bournazel. Mobilisé en 1939, il part avec le 57e RI et termine la guerre comme lieutenant au 9e régiment des tirailleurs marocains. Officier de presse de la brigade Carnot, en 1944, il rejoint, après les combats du Médoc, son ami Louis Gabriel Robinet au Figaro dont il devient l'un des envoyés spéciaux permanents jusqu'à sa retraite en 1978. Pour Flammarion, il avait écrit, en 1942, des récits de guerre dont la réimpression fut interdite par les Allemands et, pour René Julliard, une Vie de Mermoz couronnée par l'Académie française. La retraite venue, le journaliste se transforme, à l'instigation de Robert Laffont, en « reporter du passé » comme le qualifie un critique : il se consacre à l'histoire, sous toutes ses formes, de sa ville natale. Ce qui lui vaut, en 1988, le grand prix de littérature de la ville de Bordeaux. En 1987, Albert Rèche a été reçu à l'Académie des sciences belles-lettres et arts de Bordeaux. Chevalier de la Légion d'honneur, il est décoré de la croix de guerre 1939-1945.
Texte © Ecla